Wind Magazine

CYRIL ABITEBOUL LE WINDSURFEU­R AU PAYS DE LA F1

- Texte : Benjamin Laurent / Photos : Florent Gooden agence DPPI Wind : Cyril, peux- tu nous raconter tes débuts ? Cyril : Sur quel spot navigues- tu ? Pourquoi aimes- tu particuliè­rement ce spot ? Directeur général de Renault Sport, c’est un métier très

ANCIEN ADJOINT DE FLAVIO BRIATORE ET DIRECTEUR DE COURSE CHEZ CATHERAM, ACTUEL DIRECTEUR GÉNÉRAL CHEZ RENAULT SPORT, CYRIL ABITEBOUL RESTE AVANT TOUT UN RIDEUR. NOUS AVONS RENCONTRÉ CE PASSIONNÉ DE WINDSURF SUR LE CIRCUIT DE MONZA, EN ITALIE. PORTRAIT D’UN SURFEUR AU PAYS DE LA F1.

Je suis d’origine parisienne. J’ai toujours vu mes parents, surtout mon père, pratiquer le windsurf. Gamin, j’aidais laborieuse­ment à porter les planches qui pesaient une tonne. J’ai réellement commencé à progresser en prépa ingénieur. Le weekend, au lieu de faire ce que l’on appelait des DM ( devoir maison), je descendais à Montpellie­r pour surfer avec des amis. La prépa terminée je suis allé faire une école à Grenoble, où j’ai beaucoup pratiqué le windsurf et le snowboard. J’ai la chance d’avoir pu acheter un petit appartemen­t à Marseille qui est une ville que j’adore pour de nombreuses raisons. C’est à 3h de Paris et à côté d’un spot formidable : Carro. J’ai eu suffisamme­nt d’heures de planing durant ma jeunesse. Aujourd’hui je me sens trop "vieux" pour le freestyle, je trouve les figures de plus en plus inabordabl­es. Maintenant je cherche principale­ment l es vagues, et à Carro c’est tout simplement le paradis ! Ce n’est pas facile ! ( rire). Malgré tous les voyages que l’on fait pour le championna­t de Formule 1 je n’emmène malheureus­ement pas mes planches dans les avions ! C’est l’inconvénie­nt de la Formule 1. Le championna­t se déroulant de mars à novembre, je ne profite pas des fantastiqu­es weekends de printemps. Mais j e reste connecté sur l es webcams pour voir ce que je rate ! Penser, rêver de windsurf, c’est un petit peu une manière de pratiquer ma passion. Il n’y a rien de plus proche entre les sensations que procurent une planche à voile et une monoplace. La sensation du harnais et du gréement qui te propulse ressemble énormément aux sensations d’un baquet de F1. On a également quelques principes physiques en commun. En F1 dans les virages on cherche à créer le plus d’appuis et le moins de trainée possible pour conserver un maximum de vitesse. Le jibe repose sur ce même principe. Pas du tout ! Je suis un grand spécialist­e du réglage minute. Je ne supporte pas de faire des réglages. Pour moi, le matos il faut qu’il soit rapide à utiliser. J’ai deux voiles et une planche, c’est tout.

 ??  ?? À gauche : Avec ses nombreux déplacemen­ts pour la saison de F1, Cyril ne peut naviguer autant qu’il le voudrait. Un peu de lecture saine l’aide à patienter entre deux sessions.
À gauche : Avec ses nombreux déplacemen­ts pour la saison de F1, Cyril ne peut naviguer autant qu’il le voudrait. Un peu de lecture saine l’aide à patienter entre deux sessions.
 ??  ?? Ci- dessous : Echange entre deux passionnés­de sensations fortes. Cyril présente son bolideau pilote Red Bull Renault Daniel Ricciardo.
Ci- dessous : Echange entre deux passionnés­de sensations fortes. Cyril présente son bolideau pilote Red Bull Renault Daniel Ricciardo.

Newspapers in French

Newspapers from France