Wind Magazine

KauliSeadi

- Texte : Franck Roguet / Photos : voir mentions Un triple champion du monde de vagues à la retraite, ça fait quoi de ses journées ? Quels sont les thèmes abordés ? Partez- vous à bord de ton bateau ? Quel est le programme pour 2015 ? Ça ressemble à « E

AU MOIS DE MARS, UNE VIDÉO SUR LE NET A FAIT PARLER D’ELLE DANS LE MONDE ENTIER. LA RAISON ? LE WAVERIDING DU FUTUR PERFORMÉ AU CAP VERT PAR LE RETRAITÉ - TRIPLE CHAMPION DU MONDE DE VAGUES - KAULI SEADI. POUR L’OCCASION, ON NE CAUSE MÊME PLUS DE WAVERIDING, KAULI CRAYONNE LA VAGUE À COUP DE SURF- SAILING AU CARVING PARA- DIA- BOLIQUE. UNE DIMENSION UNIQUE PROUVANT QUE LE BRÉSILIEN, DE RETOUR DE BLESSURE, N’EST PAS ENCORE AUX PORTES DE L’AUSPICE DES VIEUX CHAMPIONS DU MONDE. L’OCCASION DE PRENDRE

DES NOUVELLES DE BRA 253.

Cette journée était vraiment fun à Alibaba. Tu ne peux pas t’imaginer à quel point la vague était longue et rapide avec beaucoup de vent, j’étais à la rue en 4.3 ! La vague, ce jour- là, aurait rendu fou n’importe quel waverideur. J’ai toujours essayé d’utiliser les rails de ma planche pour gagner de la vitesse tout en carvant. L’idée est d’utiliser la partie la plus creuse de la vague pour en exploiter son énergie, bien plus qu’en utilisant sa voile. C’était une journée démente. Le pire c’est que je venais d’arriver. J’avais prévu ce trip un mois à l’avance, je suis arrivé par hasard en même temps que le swell. Je dois avouer que ma vie actuelle est plutôt cool. Pendant la période creuse de mon centre de windsurf de Sao Miguel do Gostoso, je voyage énormément. J’explore les spots et découvre une nouvelle facette des trips : je suis l’acteur principal d’un programme TV basé sur le voyage et la beach- culture. C’est une sorte de TV réalité appelée « Waterman » sur Canal OFF, une chaine brésilienn­e de sports extrêmes et de nature. Je partage l’affiche de ces boat- trips avec ma femme Fernanda qui est océanograp­he. Ce programme connaît son succès, nous entamons la troisième saison. Chacune est composée de 13 épisodes. La production nous laisse une complète liberté. Nous choisisson­s nos sujets sur le moment au gré des rencontres, c’est ce qui fait le charme du format. Je peux choisir n’importe quelle destinatio­n dans le monde, ils me suivent. Nous diffusons une image fun et vendons du rêve mais derrière il y a quand même du travail. Nous intervenon­s sur le contenu et la mise en scène, nous devons mettre en image tout ce que l’on vit. On a pris le rythme mais au début nous filmions tout, l e montage devenait un vrai cauchemar ! C’est un peu plus relax aujourd’hui. Mon voilier est un peu limité pour ce genre d’aventure autour du monde. Nous embarquons sur des catamarans à chaque escale, ils sont déjà sur place, c'est plus simple. L’année dernière, nous avons skippé le cata Mormaii avec lequel nous avons visité les Galapagos, les Tuamotu, et Tahiti où je me suis cassé le pied. Nous sommes à bord d’un autre bateau. Il est basé à Tahiti, le point de départ de notre prochaine saison. Nous commençons par les îles de la Société, les îles Cook, et les Tonga. De là, en fonction de l’avancement du trip, on prendra l’avion pour dix jours aux Fidji. Puis retour à Maui, et le Brésil.

Oui, c’est une belle opportunit­é. Voyager vers toutes

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