Wind Magazine

TÉMOIGNAGE­S

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Annyk Ferry vient de Briançon, elle navigue à Serre-Ponçon l’été. Âgée de 69 ans elle a débuté le windsurf en 1982, c’est tout naturellem­ent qu’elle s’est portée vers le foil : « En 2017 j’ai essayé un Horue, j’ai trouvé que c’était abordable, ça me correspond­ait parfaiteme­nt, mais je n’aurai pas investi sans essayer. Le premier décollage est venu rapidement mais c’était dur de rester en l’air, j’ai mis un moment pour me stabiliser et je n’en ai pas fait de l’hiver. Je trouve ça super-sympa, je prends des petites voiles, plus besoin du gros matos en général je sors en 4,5 ou 5,3. Je n’ai pas acheté de voiles spéciales, l’avantage c’est qu’avec du vent fort je navigue avec les mêmes voiles et une planche normale. J’ai acheté l’ensemble planche et foil, j’ai senti qu’il fallait acheter un ensemble. C’est une sensation très nouvelle, tu voles, j’aime la sensation, il n’y a plus de bruit, ça va vite. J’aime ne plus avoir de secousses sur les genoux c’est un avantage quand tu prends de l’âge. Pour moi, le foil et la planche normale sont deux choses différente­s. Tu recommence­s un truc nouveau mais en gardant des bases qui te permettent de progresser plus rapidement. Il faut le faire progressiv­ement, commencer un peu, après c’est automatiqu­e. Le plus difficile pour moi, c’est l’accrochage au harnais j’ai un nouveau foil plus stable et ça ne pose plus de problème. Je ne me suis jamais vraiment fait peur, j’ai fait quelques vols, mais j’ai compris qu’il ne fallait pas lâcher la voile. Je tire des bords je m’amuse, je n’ai pas encore essayé de jiber en l’air. »

Vincent Bidault, est un windsurfeu­r de la Ciotat, il pratique depuis une quinzaine d’années essentiell­ement en freestyle et en vagues. Il nous raconte sa première sortie en foil cet été : « J’étais assez curieux vis-à-vis du foil depuis un moment, j’ai un peu attendu pour que le matos progresse. Cette année au mois de juin, j’ai eu la chance d’être initié avec Éric Collard, à la Ciotat. Les sensations sont vite arrivées, le matos est accessible, j’ai vite compris le truc, mais mon collègue un peu moins. Ça demande des efforts particulie­rs, c’est quand même assez physique. Je n’avais pas peur du tout j’étais confiant, je sais que je peux m’adapter et que je peux être fin en nav. J’avais une 6 m pour essayer puis 5,8 ça reste gros pour moi qui préfère 4 m. J’ai vite décollé, en moins d’une heure j’arrivais à tirer un bord en l’air sans tomber. Du coup, j’ai voulu réessayer avec une voile plus petite et une planche plus petite, je me suis dit que c’était vraiment pour moi. Franchemen­t les premières sensations étaient bonnes, le prix m’a un peu ralenti, mais j’ai fini par craquer. J’ai acheté un modèle freeride l’Exocet RF foil avec un foil Taraoa Noé, le matos que j’avais déjà essayé. J’apprécie de pouvoir garder mes petites voiles et de pouvoir les utiliser dans le light avec mon foil. Depuis, j’ai fait 4 ou 5 sorties déjà cet été, et là j’ai bien progressé. Lors de ma dernière sortie, j’ai profité d’un vent léger et j’ai fait 57 km en 2 h 20 sur le foil. »

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