Les mots de Francky
2024 est une année charnière pour l’industrie du windsurf qui connaît une concurrence plus forte que jamais. De nombreuses marques se tirent la couverture sur un secteur étriqué en parallèle d’une compétition accrue entre les multiples disciplines de glisse actuelles et la vampirisation croissante de la wing sur l’eau. Le matériel de windsurf ne cesse de progresser avec par exemple une baisse notoire du poids des voiles par l’apparition de nouvelles technologies de matériaux. C’est surtout en vagues que se remarquent le plus d’évolutions cette année avec une spécialisation des planches et des voiles vers des niches de plus en plus pointues mais accessibles, au surf en particulier.
Figurer dans le Spécial Test, c’est un gage de qualité et de validation des produits par nos équipes. Accepter la confrontation avec la concurrence permet un positionnement précis et autre qu’une simple campagne marketing forcément orientée. Le magazine que vous tenez entre vos mains est pensé dans le but d’aider vos achats vers le produit adapté à vos besoins.
Certaines grandes marques n’apparaissent pas dans cette édition, c’est le cas par exemple de Simmer, Point 7, Quatro ou Goya. Pour Simmer, il s’agit d’une gestion des sorties des nouveautés en décalage avec notre timing. Point 7 fait face à des difficultés logistiques liées aux congestions dans le canal de Suez. Quatro et Goya ont choisi de dévoiler leurs nouvelles collections en grande pompe au Défi Wind et n’ont pu figurer à temps dans cette édition.
D’autres marques, grandes ou petites, ont délibérément choisi de ne pas figurer dans ce magazine, n’appréciant pas la véracité de nos commentaires, parfois en désaccord avec leurs orientations marketing. On dérange, et chez Wind, on aime ça, nous ne sommes pas là pour passer de la crème à d’éventuels annonceurs. À la différence de nos confrères britanniques qui font usage d’une pratique que nous ne cautionnons pas, nos textes ne repassent pas chez les marques pour validation. Les fabricants découvrent nos commentaires en même temps que vous, et s’en inspirent parfois pour faire évoluer leur matériel. Certains misent sur le Net et se payent les services d’influenceurs dont les propos n’ont par essence pas l’objectivité nécéssaire plutôt que d’accepter la critique, regrettant de ne pas avoir main mise sur « la partie rédactionnelle et éditoriale » des tests. C’est regrettable pour l’exhaustivité de nos travaux et l’objectivité de l’offre mais au final c’est le consommateur qui s’en trouve lésé.