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Cameroun : un an apr son épouse se confie la mort de Martinez Zogo,

- Liberté de la presseCame­roun

Rien n'est plus comme avant, raconte Diane Zogo, depuis l'assassinat de son mari, le journalist­e Martinez Zogo, enlevé le 17 janvier et retrouvé mort cinq jours après.

Retrouvez en suivant ce lien également le podcast de la DW sur l'affaire Martinez Zogo.

DW : Diane Zogo, pouvezvous nous raconter dans quelles circonstan­ces vous avez

appris l'enlèvement, il y a un an, de votre mari ?

Diane Zogo :q J'ai appris la nouvelle et depuis je gère très mal la disparitio­n de mon mari. Depuis le 17 janvier, il y a un gros fossé. Pour nous, c'est un grand manque à gagner. C'est une grande perte pour la grande famille. Ce 17 janvier il n'est pas rentré. Habituelle­ment, il rentrait vers 20h00.qMais ce jour-là, il n'est pas rentré à son domicile. J'étais très inquiète, je lui ai passé un coup de l qui n'est pas passé. Son téléphone a sonné une fois puis s’est éteint. Après, il sonnait dans le vide. J'ai passé une nuit blanche ce jour-là jusqu'à ce que je me rende à son lieu de service le lendemain matin.q Je suis arrivéeq à son lieu de service, il était environ 8h30, et j’ai constaté qu'il n'était pas non plusq à la radio. J'ai commencé à m'inquiéter pour expliquer à ses collègues qu'il n'était pas rentré à la maison, et ils m'ont dit qu'ils allaient lancer l'alerte pour un avis de recherche.

DW : Les téléphones de Martinez Zogo étaient e ectivement restés dans son véhicule, saisis par le commandant de la brigade Nkol-Nkondi, où il a été interpellé. Quand vous tentiez de l’appeler dans la nuit, personne n'a décoché, personne ne vous a rappelée ?

Diane Zogo : Personne n'a décroché, personne ne m'a rappelée. Quand je suis arrivée à la radio, un de ses collègues a dit qu'ils avaient également essayé de l’appeler, en

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