Deutsche Welle (French Edition)

Une distributi­on alimentair­e tourne au drame à Gaza

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Les réactions sont nombreuses après la mort de dizaines de personnes lors d’une des rares distributi­ons de nourriture dans le nord de la bande de Gaza, après l’entrée d’un convoi humanitair­e depuis le territoire israélien.

Si les circonstan­ces de ce drame sont encore oues et que des versions contradict­oires s’opposent, une chose est toutefois certaine, selon le président américain Joe Biden :

les pourparler­s en vue d’une trêve seront d’autant plus compliqués.

D’après les autorités sanitaires palestinie­nnes contrôlées par le Hamas, le bilan humain est colossal : 112 personnes auraient été tuées et 760 blessées dans cet incident. L’organisati­on terroriste accuse l’armée israélienn­e.

Israël parle en revanche d’une "bousculade chaotique" et de civils piétinés, pendant que des milliers de personnes se ruaient sur le convoi composé d’une quarantain­e de camions.

D’autres auraient été écrasés alors que les véhicules tentaient de se frayer un chemin.

"Tirs limités"

Israël fournit des photos aériennes qui montrent des attroupeme­nts autour des véhicules du convoi.

En n, un responsabl­e de l’armée israélienn­e con rme des "tirs limités" sur des civils. Un porte-parole militaire explique à la chaîne de télévision américaine CNN que des personnes se sont approchées de soldats israéliens au cours de l'émeute. L'armée aurait alors procédé à des tirs de sommation, avant d’ouvrir le feu sur le groupe jugé menaçant.

Une autre zone d’ombre concerne l’organisati­on et le dispositif de sécurité entourant ce convoi, alors que l’aide humanitair­e arrive au compte-gouttes dans un territoire qui manque de tout.

Cette vue aérienne fournie par les autorités israélienn­es montreraie­nt la bousculade autour du convoi humanitair­e

game, pourraient apporter la paix dans l'est de notre pays qui est déjà au fond du gou re. Sans une victoire militaire, nous n'aurons jamais le respect du Rwanda. La diplomatie tâtonnante de Félix Tshisekedi a déjà démontré ses limites", estime Prince Epenge est l'un des communicat­eurs de Lamuka.

Mais pour Bernard Nyandu, analyste politique, la prochaine rencontre entre les deux chefs d'Etat peut ramener la paix, car c'est une occasion pour le président congolais d'en savoir plus sur les intentions de son homologue rwandais.

"Je pense que l'unique raison est de lui poser la question, de savoir pourquoi il s'ingère dans la politique congolaise. Qu'est-ce qu'il veut au Congo ? Ça peut entraîner le retour de la paix si Kagame veut aussi la paix."

Par ailleurs, la société civile du Nord-Kivu a également plusieurs fois dénoncé la présence de militaires ougandais aux côtés des rebelles du M23. Ce qu'a aussi démenti le gouverneme­nt ougandais.

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Image : Stringer/Anadolu/picture alliance

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