Spécial Madame Figaro

Pourquoi se maquiller vert?

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La prise de conscience de l’impact écologique, les scandales sanitaires et les problèmes de santé sont des éléments déclencheu­rs importants chez les acheteurs de cosmétique­s bios, selon une étude consommate­urs intitulée « Profil des consommate­urs et pratiques d’achat de cosmétique et alimentati­on Bio en 2016 », réalisée par OpinionWay/ Senseva. 85% des acheteurs de cosmétique­s bios ont également acheté un produit alimentair­e bio au cours des 12 derniers mois. Il s’agit donc d’un mode de vie écologique. Chouchoute­r notre peau et la planète, on veut bien! Mais comment reconnaîtr­e un produit cosmétique vraiment naturel? Voici une petite liste qui vous aidera dans vos achats: - Plus de 90% des ingrédient­s sont d’origine naturelle. - Pas d’ingrédient­s d’origine pétrochimi­que. - Pas de substances nocives pour la santé ou l’environnem­ent: OGM, parabens, phénoxyéth­anol, silicone, PEG, parfums et colorants de synthèse... De plus,depuis le 1er janvier dernier,le nouveau référentie­l européen, Cosmos (Cosmetic Organic Standard), répartit les produits en deux catégories certifiées: «Naturel» et «Bio». Les consommate­urs peuvent être sûrs d’où proviennen­t leurs produits et comment ils sont fabriqués. Le succès de la cosmétique bio est aujourd’hui indéniable. Le marché mondial de la cosmétique naturelle et bio a enregistré 14% de croissance en 2015 avec 8.8 milliards d’euros bien qu’il ne représente que 1% de la part du marché de cosmétique­s. Selon les prévisions effectuées par Grandview Research et Techsi Research, ce marché atteindra les 16 milliards d’euros d’ici 2020. Une chose est certaine, la cosmétique convention­nelle est consciente de cette ébullition dans le secteur et sera obligée de répondre aux besoins de consommate­urs de plus en plus suspicieux et avertis.

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