«Nous, on n’a que des joueurs à 1.200 balles»
Carlos Fangueiro sera privé de Kobe Cools et rejette la pression sur Hesperange
Le Swift et le F91 ont fini leur rencontre à dix le week-end dernier et devront donc se réinventer quelque peu pour leur confrontation de ce soir. A Hesperange, Jerry Prempeh a vu rouge, ce qui va conduire Jeff Strasser à former un nouveau binôme en charnière centrale. Kevin Malget, relégué sur le banc après une prestation en demi-teinte à droite face au Racing et qui bénéficie du statut de «première licence» pourrait faire l’affaire. Lamine Fall, que l’on n’a pas encore vu en championnat cette saison, peut aussi compléter l’axe au côté de Tom Schnell.
Strasser avait carrément revu son organisation avec deux attaquants plutôt que trois face à
Strassen. Nicolas Perez viendra-til menacer Lenny Leonil ou Hakim Abdallah, les deux meilleurs buteurs du club dans le onze de base? Du côté dudelangeois, Kobe Cools a fait les frais d’un tacle un peu trop appuyé contre le Fola dimanche et sera suspendu. Carlos Fangueiro explique qu’il ne changera pas son système de trois (ou cinq) défenseurs pour la cause. «Je serais con puisque ça marche.» Le technicien portugais pourrait profiter de l’occasion pour lancer Jules Diouf, absent depuis de longs mois et une sale blessure aux ligaments qu’il s’était donnée avec le Titus Pétange. «Il s’entraîne depuis deux semaines et demi avec le groupe. Il cherche bien sûr encore son rythme.»
Victime d’une contracture contre le Progrès, Adel Bettaieb apparaît encore un peu court alors que Ryan Klapp n’a pas encore fait son
Carlos Fangueiro ne veut pas changer un système qui marche depuis le début. apparition dans le noyau. «Oui, il y a eu une sanction disciplinaire pour non respect du programme pendant le confinement, mais Ryan s’est excusé et tout est rentré dans l’ordre», avoue Fangueiro.
L’ancien ailier du Fola doit composer avec un groupe à qui tout réussit en ce moment et le système de jeu prôné par le staff n’est sans doute pas celui qui lui convient le mieux.
«La multiplication des matches va concerner tout le monde. Je l’ai dit et je le maintiens», ponctuait un entraîneur qui rejette la pression sur son adversaire du jour. «On n’a rien à perdre. Eux, ils ont la pression avec leur investissement de folie. Nous, on n’a que des joueurs à 1.200 balles...» tof