Au Racing, Simon régale
Le milieu de terrain a été l’artisan d’un franc succès contre Etzella
Je suis décisif aujourd’hui, mais c’est mon rôle de l’être. Jérôme Simon
cette dynamique de défaite. On l’a fait et c’est bien», reconnaissait le joueur français qui renaît à l’ambition après des mois de galère. «Je suis arrivé ici il y a un an et demi et j’ai traîné pas mal de petits pépins. Et ça faisait une plombe que je n’avais plus marqué ici.»
De longs mois de galère
Adducteurs qui sifflent, métatarse en compote: Simon a fait davantage connaissance avec l’infirmerie qu’avec les pelouses du Polfer et du Hammerel depuis son arrivée. «Je suis décisif aujourd’hui, mais c’est mon rôle de l’être. Je me sens bien dans ce système qui me permet de partir plus bas. En 10, c’est plus compliqué avec beaucoup de duels», ponctue celui qui a enchaîné sa quatrième titularisation après avoir contracté le covid-19. Le secteur offensif est d’ailleurs épargné par Régis Brouard bien plus soucieux de trouver une assise défensive à un groupe qui a parfois tendance à s’égarer comme dans les dix dernières minutes ce dimanche avec un premier but pour Etzella signé Santos à la sortie d’un énorme cafouillage.
Il fallait encore un Ruffier en tenue de gala pour empêcher les Nordistes de ranimer la flamme à la dernière minute. Le gardien sortait un penalty de Hemkemeier.
En l’absence de Omrani, Crillon était venu prendre place au côté de Pit Simon alors que Mersch débutait à droite à la place de Nyssen tandis que Hennetier était en tribune. «Je ne m’attendais pas du tout à jouer mais j’espère avoir répondu aux attentes», expliquait Mersch qui refusait de s’enflammer. «Le plus important c'est désormais le prochain match.» Celui qui conduira les joueurs de la capitale à Hostert.