Kuriose Silvesterbräuche
Das Feuerwerk fällt kleiner oder ganz aus, die Party im Freundeskreis findet nicht statt. An anderen mehr oder minder gewöhnlichen Bräuchen kann man aber auch im Corona-Jahr festhalten – nicht nur in Luxemburg, sondern auch in Spanien oder Brasilien. (20 Uhr)
et aux Wallons s’ils souhaitaient cohabiter, sous la coupe des Hollandais d’abord, puis dans une Belgique indépendante. Deux siècles et des poussières plus tard, ce «bricolage de l’Histoire» tient toujours. Mais il a dû plus d’une fois subir de savantes rénovations, de celles qui font mal au portefeuille et laissent aux propriétaires un sentiment d’inachevé.
La Belgique qui va célébrer les 190 ans de sa constitution en février prochain n’a plus grandchose à voir avec l’Etat indépendant et unitaire né sous la protection de la Grande-Bretagne. Depuis un demi siècle, six réformes ont revu en profondeur son cadre institutionnel, la hiérarchie de ses pouvoirs ou encore le financement de ses entités fédérées. Le tout confine en un «mikado» complexe que les diplomates du plat pays s’évertuent à expliquer un peu partout sur la planète, la preuve, plaident-ils, qu’il est possible de s’entendre en dépit des différences et de volontés d’indépendance plus ou moins assumées.
La «Belgique de papa»
Il est de bon ton de dire que tous les malheurs de la «Belgique de papa» viennent de la Flandre et du Mouvement flamand qui a lancé le ballet des revendications identitaires dans la seconde partie du XIXe siècle. C’est oublier qu’il y eut à la même époque un Mouvement wallon, fervent défenseur de la Wallonie et de l’identité wallonne, adversaire déclaré de l’élite bourgeoise francophone. Il conduira à une affirmation régionaliste et indépendantiste que mettra partiellement sous l’étouffoir le patriotisme né de la Première Guerre.
Les conflits mondiaux ont davantage façonné l’indépendantisme flamand. Le Vlaams Belang – l’ex-Vlaams Blok – est né des cendres de la collaboration avec l’occupant allemand durant la Seconde Guerre. Ses fondateurs et ses premiers militants étaient bien souvent des inciviques punis par «l’Etat belge» au lendemain de la Libération. Alors que les partis traditionnels planifiaient la reconstruction du pays, ceux-là ambitionnaient au contraire de le faire exploser au profit d’une Flandre indépendante.
La pression que les milieux séparatistes flamands vont exercer sur le monde politique va considérablement
Cliché symbolique: le lion flamand et le coq wallon l'un à côté de l'autre.
Bart de Wever, le leader charismatique du N-VA, rêve d'une nouvelle réforme d'Etat menant au confédéralisme. modifier le visage de la Belgique. En 1970, la première réforme de l’Etat signe le début de la fin pour le modèle unitaire au profit d’un échafaudage institutionnel qui aboutira à l’actuel trio fédéral-régions-communautés.
Mais cela ne suffit pas aux autonomistes. Le Vlaams Blok – extrême droite – des années '80 et '90 veut que «la Belgique crève». Son succès dans les urnes donne des sueurs froides aux modérés. Chacun sait que le cordon sanitaire tendu par les partis traditionnels pour barrer la voie du pouvoir aux «blokkers» ne pourra pas tenir éternellement. Dans les années 2000, le sentiment d’injustice que cet ostracisme génère dans
Quant au cordon sanitaire, il s’est distendu: Le leader du Belang a été reçu par le roi après les dernières législatives.