Un besoin de simplicité et de légèreté
Il ne l’a plus fait depuis une vingtaine d’années et pourrait le cas échéant y reprendre goût en 2021: enregistrer et publié un nouvel album. «Si cela n’est pas possible, ce ne sera pas un drame», explique, plus philosophe que jamais, le violoncelliste André Mergenthaler. «Cette crise que nous vivons actuellement est presque un heureux hasard pour moi. Cette période m’a obligé de freiner, de ralentir le rythme», constate le musicien.
André Mergenthaler n’a à l’heure actuelle pas de projets de concerts concrets, si ce n’est la réalisation de ce nouvel opus. Cet album aura recours à la technique des «loops» que le musicien affectionne tout particulièrement depuis de nombreuses années. «Cela me permettra de créer un big-band de violoncelles», s’impatiente le musicien, qui n’a pourtant pas encore de calendrier précis pour ce projet.
«Avec le temps, ne pas pouvoir jouer sur scène et rencontrer le public, on finit par s’y habituer. Cette situation exceptionnelle m’a heureusement donné l’occasion d’être très créatif, de composer beaucoup de musique». Le fait de devoir lever le pied, lui a permis de se reconcentrer sur l’essentiel: écrire.
Les effets de cette année particulière qu’a été 2020 ne seront donc finalement que perceptibles en 2021. «Il est impossible de prévoir les choses.» «En composant, j’ai essayé de mettre l’accent sur des choses plus souples, plus légères, plus simples aussi. Et surtout éviter le cliché de la mélancolie inhérent à mon instrument. C’est pour cette raison que bon nombre de choses que j’a écrites ont finalement atterri à la poubelle». thi