En français s’il vous plaît
Retour attendu des «Francofolies» à Esch/Alzette après un arrêt forcé en 2020
et de la ville d’Esch/Alzette. Il était important de trouver le juste équilibre, sans nous limiter à un seul genre musical en particulier». Histoire aussi d’attirer un public le plus large possible.
Les Francofolies ont été créés à La Rochelle en 1985 par l’emblématique animateur de radio JeanLouis Foulquier. Le festival réservé aux artistes francophone n’a eu cesse de se développer en ouvrant des antennes locales: Montréal en 1989, Spa en 1994... Aujourd’hui, sept festivals délocalisés défendent l’idée originale. Donc aussi à Esch depuis 2018.
La Métropole du Fer, comme quatre autres villes, opte pour une approche éco-responsable. Du traitement des déchets aux transports en commun, en passant par la scénographie du site – élaborée par le centre eschois du CIGL – tout est mis en oeuvre pour préserver la nature du Gaalgebierg et des alentours. Sans oublier les mesures sanitaires dues à la Covid 19. «Toutes les places seront cette année assises, on a été obligé de nous adapter. Assister au concert assis sur une chaise et cheveux au vent ce n’est pas si mal que ça finalemenent?», ironise, philosophe et optimiste Loïs Clairet qui rejoint ainsi Gérard Pont, le patron français des Francofolies qui déclarait il y a quelques jours encore: «Les artistes sont tous au maquillage, ils sont prêts, ils veulent chanter. C’est un pari qui fait du bien au moral des artistes et des équipes.»
Un message reçu 5 sur 5 à Esch, en attendant de fixer les tout derniers détails, comme l’heure de passage des différents musiciens sur les deux scènes du Gaalgebierg.