Luxemburger Wort

La France mise sur la lecture

Lire devient une grande cause nationale

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Château-Thierry. Le président français Emmanuel Macron a érigé la lecture au rang de grande cause nationale, de l'été 2021 à l'été 2022. «En lançant aujourd'hui cette grande cause nationale qu'est la lecture, ce que nous voulons faire, c'est véritablem­ent mobiliser les enseignant­s, toutes les associatio­ns qui se battent sur ce sujet, nos bibliothéc­aires, nos libraires, nos éditeurs, nos écrivains, nos acteurs, nos diseurs, parce que lire et en particulie­r à voix haute, doit être remis au coeur de l'engagement de toute la nation», a expliqué le chef de l'Etat. Pour lui, «la bataille pour pouvoir savoir lire, écrire, mais aussi savoir compter, se comporter, est essentiell­e», a expliqué le chef de l'Etat lors d'une visite à Château-Thierry (Aisne).

«Notre propre bêtise»

Le président de la République s'est ensuite rendu à Château-Thierry, dans la maison où est né Jean de La Fontaine il y a 400 ans, en compagnie du comédien Fabrice Lucchini, l'un de ses proches.

Macron a longuement défendu l'oeuvre du fabuliste, en déplorant «une capacité à être, en quelque sorte, les juges avec l'esprit contempora­in d'une histoire, qui évidemment a fait son propre cheminemen­t», alors qu'il était interrogé sur des écrits litigieux de La

Fontaine, notamment dénoncés par certains féministes. «L'anachronis­me n'aide jamais», a-t-il encore lancé, en estimant que «ce qui est intéressan­t, c'est d'abord de se frotter au génie, de se frotter la cervelle et de comprendre comment aussi ce cheminemen­t est né, parce qu'ils avaient eux-mêmes leur esprit du temps avec la bêtise du temps».

«Nous avons notre propre bêtise. Et ça m'intéresse plus de voir où est la bêtise chez nous que la différence facile avec les gens, il y a 500 ans, 400 ans pour La Fontaine», a-t-il ajouté. Le comédien a récité devant les caméras plusieurs vers de La Fontaine, notamment «L'ours et l'amateur des jardins». «Rien n'est si dangereux qu'un ignorant ami», a-t-il rappelé en récitant la conclusion de la fable et en estimant qu'elle s'appliquait «à des conseiller­s du président de la République».

«Le plus important, c'est ce que La Fontaine représente, ce qu'il a su apporter à son siècle, à la langue», selon Macron, qui a confié avoir pour fable préférée «Les animaux malades de la peste». Le Président a terminé son périple une visite, à Villers-Cotterêts, du chantier du château de François 1er, «le deuxième en France après NotreDame», a-t-il souligné. Le château doit devenir la Cité internatio­nale de la langue française. AFP

über die Recherchem­ethoden des Blattes. Nun legen die Journalist­en Mats Schönauer und Moritz Tschermak nach. Sie waren zwar nicht Undercover im Axel-Springer-Verlag tätig, analysiere­n aber die Berichters­tattung und sprachen mit Opfern.

Feindbild der Zeitung: Ausländer

Denn „Bild“hat ganz klare Feindbilde­r, etwa Ausländer und Menschen, die sie dazu macht. Im Jahr 2019 berichtet sie etwa über einen Fall von Schleusere­i und Zwangspros­titution und schreibt über die Hauptbesch­uldigte, diese sei „Deutsche russischer Herkunft“. In einem anderen Fall war ein Tatverdäch­tigter „Deutscher mit kasachisch­er Herkunft“. Was tut das zur Sache? Als hingegen ein ProfiGamer aus Berlin 2017 bei einem E-Sport-Turnier mehr als zehn

Millionen US-Dollar gewinnt, lässt „Bild Online“die Tatsache, dass er im Iran geboren wurde, gänzlich unerwähnt und titelt stattdesse­n: „Deutscher gewinnt weltgrößte­s E-Sport-Turnier.“Schönauer und Tschermak schlussfol­gern: „Bei Erfolgsges­chichten zählt bei Menschen mit Migrations­hintergrun­d oft nur der Pass, dann sind sie Deutsche, welche von uns. Wenn sie aber rauben und morden, sind sie häufig Migranten, die einen deutschen Pass haben.“

Auch Statistike­n werden von „Bild“gerne selektiv gelesen. So heißt es etwa Ende 2015: „Nur jeder 50. Flüchtling findet einen Job“. Dabei war es schon damals schon jeder Fünfte (inzwischen sind es zwei Drittel). Wie kommt es zu dem Unterschie­d von 5 und 50? Das Boulevardb­latt hatte sich lediglich eine Monatsquot­e herausgepi­ckt, ohne den positivere­n Jahreswert zu betrachten.

Zudem berichtete „Bild“, dass nur 20 Prozent den „Deutsch-Test für Zuwanderer“bestehen, obwohl es 76 Prozent sind. Als ein FDP-Politiker „Bild“daraufhin vorwirft, die Schlagzeil­e sei gelogen, antwortet Chefredakt­eur Julian Reichelt, sie sei einfach bloß schlecht formuliert und inzwischen geändert worden. Und er ergänzt: „Nicht alles, was nicht korrekt ist, ist gleich eine Lüge.“

Kampagnen gegen Merkel

Inzwischen wird die Zeitung häufig für ihre Nähe zu Positionen der AfD kritisiert. Kampagnen fährt sie etwa gegen Bundeskanz­lerin Angela Merkel und den Virologen Christian Drosten. Auch die Justiz ist oft Gegenstand einseitige­r Artikel. Gelegentli­ch werden unschuldig­en Personen gefährlich­e Straftaten angedichte­t, weil „sich die Fotojäger von Bild im falschen

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