Resultate und Tabelle
Il faut remonter à la neuvième journée de BGL Ligue pour trouver la trace d’un but du Fola inscrit par un attaquant. C’était le deuxième du club doyen face au RM Hamm Benfica. Une réalisation signée par Jules Diallo en fin de première période.
Près de cinq cents minutes et sept pions plus tard, on attend toujours un successeur. Cela pourrait passer pour une anecdote puisque l’air de rien, le champion en titre
BGL LIGUE
Wiltz – RM Hamm Benfica Niederkorn – Etzella
F91 – Rodange
Racing – Fola
Mondorf – Differdingen Titus Petingen – Rosport Hostert – Strassen Jeunesse – Hesperingen
1. F91
2. Niederkorn 3. Strassen
4. Racing 5. Fola 6. Hesperingen 7. Rosport 8. Differdingen 9. Titus Petingen 10. Jeunesse 11. Hostert 12. Mondorf 13. Wiltz
14. Etzella
15. Rodange
16. RM Hamm Benfica
14
14 14
14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 14 9
9 8
9 7 7 7 6 6 5 5 5 5 5 2 1 3
2 4
0 5 3 2 4 0 3 2 2 1 0 1 0 2
3 2
5 2 4 5 4 8 6 7 7 8 9 11 13 39:16
36:15 25:14
29:20 24:19 27:15 29:23 25:19 22:22 16:16 25:29 18:22 19:27 23:38 14:34 7:49 1:0 6:0 5:1 0:1 3:3 0:3 1:1 1:0
30
29 28
27 26 24 23 22 18 18 17 17 16 15 7 3 s’est refait une santé depuis la gifle infligée par Dudelange (0-3) et vient de signer un sept sur neuf. Mais ça chiffonne légèrement Sébastien Grandjean qui finissait par relever la chose au coeur d’un concert de louanges pour son équipe vainqueure un but à rien du Racing samedi soir dans l’une des affiches de la journée.
«On a été tactiquement très bons. Je ne veux ressortir personne en particulier mais quand on voit le match de Denis Ahmetxhekaj dans un rôle hybride entre les lignes, capable de couper l’alimentation aux attaquants adverses, ça fait plaisir. C’est vrai qu’on a fait le gros dos dans certains moments mais sans concéder de grosses occasions. On doit encore être meilleurs dans la gestion offensive car avec un peu plus de justesse, on peut repartir avec un plus gros score.»
Pimentel trompe Ruffier
Quand le Fola ne s’en remet pas à Grégory Grisez, auteur des deux buts face à Hostert ou encore de celui à Wiltz, il prie pour que l’un de ses tireurs un peu fous surgisse de sa boîte. Comme à la Jeunesse par exemple. Et c’est encore de la deuxième ligne qu’est venue la délivrance à la sortie de l’heure de jeu lorsqu’un ballon mal relancé par Yann Mabella revenait dans les pieds de Diogo Pimentel. L’international profitait de son élan pour tirer dans la foulée et tromper Romain Ruffier (0-1).
Cet avantage n’était plus tellement usurpé tant le Fola avait depuis plusieurs dizaines de minutes équilibrer les échanges, voire pris le dessus sur une équipe du Racing pourtant bien rentrée dans le match mais incapable de traduire ça au tableau d’affichage.
Mabella s’était signalé par quelques passes au laser au cours de la première demi-heure, mais Karim Rossi ne parvenait pas à conclure (10e) quand ce n’était pas l’attaquant lui-même qui manquait le dernier geste (17e, 30e).
«On manque de maturité»
Le jeu de l’équipe de la capitale allait se déliter lentement. «C’est souvent le cas. On gère rarement un match pendant 90 minutes. On commence souvent bien mais on manque de maturité pour le faire sur la longueur. Ces nombreuses pertes de balle m’irritent», lançait Jeff Saibene au terme d’une deuxième défaite consécutive. Une première cette saison pour le Racing.
Le Fola, lui, est passé maître dans l’art de bien gérer ses temps forts. Une fois devant, il a fait le nécessaire pour y rester. Les trois changements opérés par Saibene à un peu plus de 20 minutes de la fin n’ont pas porté leur fruit. Mana Dembélé, si précieux en fin de match la saison dernière, a fait son retour après une longue absence mais il lui manque de la pratique.
Le champion en titre ne s’en plaindra pas et est de retour dans le peloton de tête. Il talonne sa victime du jour. Juste derrière à une unité. De quoi ravir son coach. «Je trouve ça fantastique. Quand on voit notre campagne européenne, je tire mon chapeau aux joueurs. Ils ont été formidables. Aujourd’hui, d’un point de vue comptable, on est à nouveau dans le coup, mais ce qui me réjouit avant tout, c’est la qualité montrée ici», ponctuait Sébastien Grandjean.
Le Fola sera clairement en retard sur son tableau de marche de la saison dernière à mi-saison dans une semaine, mais la façon dont le club eschois a dû reformater son disque dur après le départ du fameux duo Dejvid Sinani-Zachary Hadji inspire le respect.
Il n’a jamais paniqué depuis le début de la saison et ne compte que deux défaites. Comme Dudelange. Seuls les matches nuls l’ont ralenti dans sa marche en avant. On se demande dès lors si le rendement du trio d’attaque sera un vrai sujet de discussion pendant les fêtes ou si les promesses lancées par Michael Omosanya en début de saison pourraient trouver une prolongation après la trêve. Les raisons de s’inquiéter s’estomperaient alors naturellement.