«Rester dans notre bulle»
Anthony Mfa s'apprête à disputer sa troisième Coupe d'Afrique des Nations avec les Panthères du Gabon
Ses prestigieux voisins tiquent et renâclent à libérer leurs joueurs africains. La compétition luxembourgeoise, elle, s'enorgueillit à l'idée de voir l'un de ses éléments s'illustrer sur la scène internationale. La Coupe d'Afrique des Nations (CAN) est une vitrine de premier plan. Elle permet l'envol de promesses ou récompense de belles et longues carrières comme celle de l'ancien milieu de terrain du Fola, Ronny Souto, qui découvre le tournoi en 2013 avec les Requins bleus du Cap-Vert ou encore celle de l'ancien Dudelangeois Stelvio da Cruz, aujourd'hui à la Jeunesse, sélectionné en 2010 avec l'Angola.
«Je peux comprendre que ça frustre certains entraîneurs de clubs de voir leurs joueurs s'en aller à cette période-là de l'année.
J'ai connu ça au FC Metz. Mais la FIFA ne nous aide pas en maintenant la compétition à cette date. Comment réagiraient les nations européennes si on empêchait leurs meilleurs éléments de disputer un Euro ou encore les pays sud-américains si on les privait de leurs vedettes pour la Copa America», s'interroge Anthony Mfa.
Problèmes structurels
Le gardien rodangeois connaît son sujet sur le bout des doigts. A 31 ans, il va disputer à partir de ce dimanche sa troisième Coupe d'Afrique des Nations. La première dans la peau d'un titulaire si la tendance se confirme. «Je ne garde pas un souvenir impérissable des deux précédentes. Parce que je n'ai pas joué mais surtout parce que nous ne sommes pas sortis des poules.» Le portier évoque 2015 et 2017. Il faut remonter à 2012 pour trouver la trace du meilleur résultat des Panthères à la CAN. C'était un quart de finale. Comme en 1996.
Chez le voisin camerounais, franchir le premier tour est un must, le reste sera du bonus. «Je ne veux pas savoir si on va jouer du beau ou du mauvais football. Je m'en fous. On doit absolument passer le premier tour», tonne l'ancien professionnel messin qui met tout de suite en garde sur les dangers qui guettent sa sélection. «On doit se concentrer sur ce tournoi et rester dans notre bulle. Pas question de se laisser parasiter par des questions de primes ou ce genre de choses qui nous ont coûté cher par le passé.»
A 31 ans, le natif de Beauvais connaît tous les pièges d'un tel tournoi. La situation au Gabon ne facilite pas les choses. Le championnat domestique est arrêté depuis deux ans en raison de la pandémie de Covid-19. Une tuile de plus qui se superpose aux problèmes structurels qui empoisonnent une compétition privée de subvention par l'Etat depuis des années. «On a essayé de faire passer des messages, de mettre la pression, mais on ne peut guère faire plus. C'est inacceptable que des garçons qui vivent de ça se retrouvent sans rien depuis des années», détaille Mfa depuis Dubai où la sélection gabonaise s'est préparée.
Une approche chahutée par une météo peu clémente et un virus jamais très éloigné du monde du football. «J'ai été positif et placé à l'isolement pendant deux jours avant d'être testé négatif», poursuit le gardien rodangeois. «Mais ça ne m'a pas affecté et j'ai pu me préparer normalement.»
Aubameyang, phare éteint
Patrice Neveu et ses joueurs devront mettre tous les ingrédients dans leur recette pour s'extirper d'un Groupe C relevé par la présence du Maroc et du Ghana, deux nations incontournables du continent africain et pimenté par l'apparition des Comores, premiers adversaires des Panthères du Gabon le 10 janvier à Yaoundé.
«Ce serait une erreur de penser que ce sera le match le plus facile. Leur présence n'est pas le fruit du hasard et on est préparé pour ça. Ce sera un match difficile. Comme ceux qui nous attendent contre les gros calibres que sont le Maroc et le Ghana.»
Au-delà des adversaires, le Gabon doit d'abord faire un gros travail sur lui-même. Et tous les regards se tournent bien sûr sur Pierre-Emerick Aubameyang, contrôlé positif au Covid-19 tout comme Mario Lemina. Les stars de l'équipe «ont effectué un test PCR de confirmation et sont actuellement à l'isolement dans leur hôtel», a déclaré leur sélectionneur hier à l'AFP, précisant que les joueurs n'avaient «aucun symptôme».
Aubameyang traverse une zone de turbulence. Son club Arsenal ne semble plus compter sur lui. «La CAN va lui permettre de se changer les idées. Elle ne peut être que bénéfique pour lui comme pour nous car il continue d'être notre phare. C'est une force.
Un joueur capable d'entraîner tout le monde dans son sillage», analyse Mfa qui ne botte pas en touche lorsqu'on lui parle d'une défense supposée être le Talon d'Achille des Panthères. «J'ai aussi entendu ça, mais pas question de pointer un secteur plus que l'autre. C'est une question de concentration. Restons dans notre cocon et passons ce premier tour. Ensuite, tous les espoirs seront permis.»
C'est peut-être au moment où on l'attend le moins que la panthère est capable de bondir. «Et c'est une motivation supplémentaire de jouer chez notre voisin camerounais. Ils sont venus prendre la Coupe chez nous en 2017 alors qu'on avait fait match nul et qu'on méritait la victoire contre eux. Il y a un parfum de revanche.»
Avant d'envisager de potentielles retrouvailles, le Gabon devra finir à l'une des deux premières places du Groupe C ou figurer parmi les quatre meilleurs troisièmes. «Mais ça, je ne veux même pas l'envisager. A nous de finir le plus haut possible pour éviter les meilleures équipes en huitième de finale», ponctue Mfa qui s'attaquera à un autre challenge XXL à son retour au Luxembourg. «Je suis persuadé que l'on peut se maintenir avec Rodange. L'entraîneur va nous préparer pour ça.» Rendezvous dans un mois!
Pas question de se laisser parasiter par des questions de primes ou ce genre de choses qui nous ont coûté cher par le passé. Anthony Mfa
Ryoyu Kobayashi gewinnt die Vierschanzentournee, verpasst aber das Grand-Slam-Doppel.
Ryoyu Kobayashi weiß ganz genau, wo er seinen zweiten Goldadler für den Triumph bei der 70. Vierschanzentournee aufbewahren wird. „In meinem Haus neben dem Fernseher“, sagt der japanische Skisprung-Held mit leuchtenden Augen. Denn dort steht auch schon die erste tierische Tournee-Trophäe, die er vor drei Jahren gewonnen hat. Auf seiner Lieblingsschanze in Bischofshofen sicherte sich der 25Jährige aus Hachimantai im Norden Japans am Dreikönigstag seinen zweiten Tourneetriumph nach dem Vierfachsieg von 2019.
Der Japaner verpasste in Bischofshofen diesmal jedoch den vierten Sieg in Folge, mit dem er als erster Springer der Tourneegeschichte das Grand-Slam-Doppel hätte perfekt machen können. Hinter Tagessieger Daniel Huber aus Österreich reichte der fünfte Platz für den Gesamtsieg. In der Gesamtwertung belegen die beiden
Norweger Marius Lindvik und Halvor Granerud die Plätze zwei und drei.
Das Erfolgsrezept des unscheinbaren Japaners? „Er ist ein Virtuose, ein Künstler“, beschrieb ihn ZDF-Experte Toni Innauer. Er spüre Dinge in der Luft, „die sonst kein anderer spürt“. Die Konkurrenz ist jedenfalls beeindruckt. „Er ist ein cooler Hund mit wahnsinnigem Selbstvertrauen“, sagt der deutsche Bundestrainer Stefan Horngacher. „Er springt saugut, ist aber nicht unschlagbar“, meint Karl Geiger.
Von Geiger holte sich Kobayashi während der Tournee das Gelbe Trikot des Führenden im Gesamtweltcup. Dieses hatte er nur aus einem einzigen Grund nicht schon unmittelbar vor der Tournee inne: Corona. Eiskalt hatte Kobayashi die finnische Corona-Quarantäne getroffen. In Ruka war sein PCR-Test positiv ausgefallen, der WeltcupZirkus zog weiter, der mühsam in die Saison gekommene Kobayashi saß fest – und kam stärker zurück.
Eine eigene Liga
Das derzeit einzigartige Fluggefühl, das Kobayashi in einer anderen Liga springen lässt, erarbeitete er sich im Sommer. Gemeinsam mit Skisprung-Legende Noriaki Kasai, Teamchef seiner Trainingsgruppe, und seinem österreichischen Coach Richard Schallert. Mit ihm tüftelte „Roy“, wie er im japanischen Team gerufen wird, an Material und Sprungsystem. Er spulte viele Trainingsstunden in Österreich ab, in Innsbruck oder Bischofshofen, und perfektionierte dort sein Fluggefühl.Er sei „ein wertvoller Diamant, der schon schön geschliffen ist“, sagt Schallert. Während der Tournee konzentrierte sich Kobayashi hauptsächlich auf „gute Sprünge“, wie er in meist sehr kurzen Interviews betonte, und verlor nie seine Ruhe. Ob er denn die Interview-Marathons
mag? „Es ist kalt“, ließ er über seinen Dolmetscher Markus Neitzel nach dem Sieg im Nachholspringen in Bischofshofen kurz und knapp ausrichten.
So eine Ausnahmeerscheinung Kobayashi als Skispringer auch sein mag: Als Typ ist er ein ganz normaler japanischer Junge, ein durchaus extravaganter Mode- und BlingBling-Fan, der sich für schnelle Autos und Musik interessiert und Weihnachten gerne mal shoppend in Paris verbringt. Auch andere Sportarten verfolgt Kobayashi aufmerksam. Etwa „Golf, Volleyball und Fußball“, aber auch Baseball. Als Fan der Hokkaido Nippon Ham Fighters ist er hin und wieder auch im Stadion mit dabei. Sonst fliegt Kobayashi vorzugsweise über die Straßen Japans, gerne mal in seinem knallblauen eJaguar, in dem er wohl auch bald seinen nächsten Goldenen Adler nach Hause fahren wird. sid
MÄNNER – LBBL
Heute: 20.45: Sparta – T71
Morgen: 18.30: Racing – Musel Pikes 20.00: Heffingen – Telstar 20.00: Arantia – Etzella
Am Sonntag:
17.30: Résidence – Amicale Contern – Basket Esch 1. Résidence 14 2. Basket Esch 14 3. Etzella 14 4. Arantia 14 5. Sparta 13 6. Heffingen 14 7. Contern 14 8. Amicale 14 9. T71 14 10. Telstar 14 11. Racing 14
12. Musel Pikes 13 12 11 9 9 9 8 6 6 5 4 3 1 2 3 5 5 4 6 8 8 9 10 11 12 verlegt 1359:1201 26 1222:973 25 1225:1193 23 1131:1107 23 1123:995 22 1074:1059 22 1195:1164 20 1059:1161 20 1155:1206 19 1076:1197 18 1049:1203 17 924:1133 14