Luxemburger Wort

Oser pour mieux séduire

- Par Stéphane Lémeret

La nouvelle génération de la Hyundai i20 s’offre un design pour le moins reconnaiss­able. Une originalit­é qui ne fera sans doute pas l’unanimité, mais qui devrait permettre à la citadine coréenne de sortir de l’anonymat. Et de mettre en avant ses véritables qualités.

Après des années de sagesse tout asiatique, les designers de Hyundai semblent avoir véritablem­ent viré leur cuti. Le dernier Tucson paraît pour le moins osé sur le plan esthétique, et la nouvelle l’i20 l’est tout autant. La partie avant arbore une large calandre en nid d’abeille qui forme un tout avec les blocs optiques pour créer un visage souriant au regard perçant. L’arrière n’est pas en reste avec ses feux «pointus» et son bandeau réfléchiss­ant sur toute la largeur du hayon. La ligne de caisse plongeant vers l’avant fait apparaitre un profil dynamique, au moins sur les finitions haut de gamme (Sky) ou avec le pack sport (N-Line) chaussées de jantes de 17“.

C’est peut-être un détail pour vous, mais vous verrez que chez Hyundai plus qu’ailleurs, la finition choisie a un impact significat­if. Ainsi, il faut passer directemen­t au second niveau de finition (Twist) sur les quatre de la gamme pour disposer du combiné d’instrument­ation digital à l’affichage personnali­sable. Et au troisième (Techno) pour profiter du large écran tactile central de 10,25“au très beau rendu. Deux dispositif­s qui sont le coeur du nouvel habitacle, alors résolument orienté vers la modernité. Le système multimédia complet et réactif est doublé de touches de raccourci bienvenues. Ce qui évite la multiplica­tion des opérations via l’écran, au même titre que la multitude de commandes physiques très ergonomiqu­es. L’espace à bord est plutôt cohérent avec la catégorie, notamment aux places arrière.

Hybridatio­n réussie Quelle que soit la finition retenue, l’équipement est généreux, incluant d’office la climatisat­ion le régulateur de vitesse, l’aide au maintien de voie ou encore le freinage d’urgence automatiqu­e avec détection des piétons. De quoi justifier une base de plus de 16.000 euros.

Sous le capot, on ne trouve que des motorisati­ons à essence. L’offre commence avec les 1.2l 84 ch et 1.0l 100 ch sur les deux finitions inférieure­s, mais se poursuit avec une intéressan­te version micro-hybride de ce dernier bloc sur les deux supérieure­s. Une intégratio­n électrique qui coûte malheureus­ement 90 litres de contenance au coffre, qui se limite alors à 262 litres. Très (trop) peu pour la catégorie. Dommage car c’est avec cette hybridatio­n que la petite coréenne se montre la plus efficiente, réduisant l’appétit du 1.0 T-GDI à 5,1 l/100km WLTP (5,7 l/100km relevés lors de notre essai). La plus agréable aussi grâce au boost apporté au moteur essence dans les phases d’accélérati­on.

Mais aussi la facilité et la discrétion avec lesquelles elle coupe le moteur thermique très tôt en ville pour basculer en mode electro à basse vitesse. Sur la route, l’i20 profite de son nouveau châssis pour se hisser un peu plus près des références du segment. A noter enfin qu’une version N, très sportive, est proposée également.

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