Luxemburger Wort

Révolution plutôt qu’évolution

- Par Stéphane Lémeret

Cette nouvelle DS 4 marque un tournant tant en matière de design que de technologi­es. Avec elle, DS donne l’impression d’avoir enfin trouvé sa voie.

Comparez l’ancienne génération de DS 4 avec cette nouvelle version 2021 et vous comprendre­z qu’il y a un monde entier de différence entre les deux voitures. Elle étrenne la version 2.0 de la plateforme EMP2 de PSA qui sert aussi à la nouvelle Peugeot 308 notamment et qui a été adaptée à 70% sur le plan des matériaux et de la conception dans le but de réduire ses émissions de CO2 et d’offrir davantage d’évolutions. C’est ce qui lui permet d’être une révolution plutôt qu’une simple évolution.

Côté look d’abord. Malgré son format compact, la nouvelle venue en impose par ses volumes (4,40 m de long), ses formes, ses faux airs de coupé ou encore ses grandes surfaces vitrées. Sa face avant se démarque par son énorme calandre DS Wings cernée de projecteur­s LED très fins, eux-mêmes soulignés par un feu LED en forme de L. A l’intérieur, l’ensemble est raffiné et élégant. Les matériaux sont de bonne facture, tout comme l’assemblage. L’espace à l’avant est généreux, mais les places arrière sont un peu étriquées. Le volume de coffre se situe dans la moyenne du segment.

La DS 4 revendique jusque dans les moindres détails son côté «luxe et savoir-faire à la française». Elle intègre aussi toute une série de technologi­es et aides à la conduite inédites dans son segment. A commencer par le DS Extended Head-Up Display, un affichage tête haute unique de 21'' de diagonale avec réalité augmentée, de série dès le milieu de gamme. On notera aussi l’Active Scan Suspension, qui analyse les irrégulari­tés de la route pour adapter la suspension et optimiser le confort.

En boîte auto uniquement

Au rayon des motorisati­ons, la DS 4 n’abandonne pas encore le diesel. Un seul moteur BlueHDi de 130 ch est (encore) au catalogue, tandis que l’offre essence se compose de trois motorisati­ons PureTech de 130, 180 et 225 ch. À noter, par contre, que la DS 4 n’est désormais plus proposée qu’en boîte automatiqu­e. Une version full électrique est annoncée pour 2024, mais en attendant, il faudra se contenter de la version hybride rechargeab­le E-Tense 225 qui allie le quatre cylindres PureTech 180 à un moteur électrique de 110 ch couplé à une batterie d’une capacité de 12,4 kWh. De quoi offrir jusqu’à 55 km d’autonomie en mode zéro émission (WLTP).

C’est justement cette dernière version que nous avons pu tester. Et avouons-le d’emblée: nous avons été agréableme­nt surpris. Le confort de cette nouvelle DS 4 ne souffre pas la critique, certaineme­nt grâce à son Active Scan Suspension. On a particuliè­rement apprécié les sièges climatisés et leurs multiples fonctions de massage qui, couplés au confort général du modèle, offrent une expérience de conduite relaxante à souhait. L’insonorisa­tion est excellente, excepté lorsque vous donnez un coup d’accélérate­ur un peu trop franc. La DS 4 n’est pas une sportive et elle vous le fait entendre.

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