Luxemburger Wort

Plus familial & pratique

- Par Stéphane Lémeret

L'ancien était vraiment arrivé en bout de course et ne pouvait tenir la comparaiso­n avec la concurrenc­e actuelle. Cette version 2021 évolue en profondeur. Avec tout en mieux, ou presque.

Mine de rien, l'histoire du Kangoo c'est pratiqueme­nt un quart de siècle d'existence puisque sa première apparition remonte à 1997. Ici, il s'agit de la troisième génération dont les bases remontent tout de même à plus de dix ans. Inutile de préciser que les choses ont bien changé. Le châssis n'est plus celui d'un utilitaire mais bien la plateforme des actuelles Megane et Scenic. A bord les choses évoluent aussi avec une présentati­on encore plus moderne, dont un écran central numérique qui peut reprendre les connexions CarPlay et Android Auto en plus des fonctions habituelle­s (radio, GPS, ordinateur de bord, etc.).

Bonne habitude de la maison: les astuces pratiques et les rangements nombreux. On apprécie, outre les larges ouvertures latérales (les portes avant s'ouvrent à 90°), la boîte à gants sous forme de bac coulissant ou, mieux encore, un petit bras escamotabl­e comme support de GSM. Les passagers (cinq max, une version sept viendra plus tard) trouveront beaucoup d'espace à toutes les places et un coffre généreux: 775 litres au minimum. Remarque moins flatteuse pour conclure ce chapitre: les plastiques durs sont légion même en partie haute de la planche de bord. Même si une version électrique est prévue l'an prochain (et fin d'année pour la version utilitaire «Van»), ce Kangoo ne propose aujourd'hui que des versions essence et diesel. La première avec 100 ou 130 ch, la seconde de 75 à 95 ch.

Des tarifs en hausse Nous avons essayé deux d'entre-elles. Le TCe 130 (essence) et le 95dCi. Premiers bons points concernant l'insonorisa­tion de ces moteurs, même en diesel. Renault confirme qu'il a renforcé les protection­s contre les bruits et notamment l'épaisseur de ses vitres. C'est évident jusqu'à une certaine limite car l'autoroute révèle quelques souffles aérodynami­ques. Rien de bien grave d'autant que les effets «camionnett­e» (résonnance­s) de l'habitacle de l'ancienne version sont ici gommés.

En ce qui concerne les performanc­es, nous avons été assez déçus par la version diesel. Sans passager ni bagage à bord, les relances nous sont parfois apparues faiblardes, notamment sur autoroute. La version 115 ch qui arrivera à l'automne devrait mieux s'en sortir. C'est ainsi que la version essence paraît un peu plus dynamique. Restent évidemment, au contraire du diesel, les consommati­ons qui sont proportion­nelles à la lourdeur (ou pas) de votre pied droit.

Quant à la tenue de route, ici aussi les progrès par rapport à la génération précédente sont évidents. Et si vous jouez un peu trop avec les limites de l'auto, les multiples aides à la conduite vous aideront à vous remettre sur le droit chemin. De ce point de vue aussi le Kangoo a bien progressé. Avec des prix qui suivent malheureus­ement le même chemin: il faut compter autour de 25.000 euros pour un diesel (95ch) correcteme­nt équipé.

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