Luxemburger Wort

Green Week pour le feu vert écologique

L’éveil à la nature est essentiel

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Il reste bien des choses à dire. Avec cette septième lettre à la rédaction – sept lettres pour les sept jours d’une semaine verte –, je compte boucler ma réflexion, profitant encore une fois de cette tribune pour vous parler de la transition écologique tellement nécessaire.

En allemand, on dirait «notwendig», adjectif qui signifie le fait de retourner la situation de détresse par des mesures adéquates. Posons donc une ultime fois la question suivante: «Comment faire pour aller à l’encontre du réchauffem­ent climatique et ainsi préserver notre environnem­ent d’un chamboulem­ent catastroph­ique?» Dans mes lettres précédente­s, je pense avoir suffisamme­nt mis l’accent sur le fait que nous étions tous appelés à être actrices et acteurs et que chacun pouvait apporter sa pierre à l’édifice. En tant que consommate­urs, nous avons un véritable pouvoir et une responsabi­lité conséquent­e. L’idée est de revoir nos modes de vie et d’éviter les gaspillage­s ainsi que les pratiques qui ruinent la Terre. Pour réussir, il faut avancer pas à pas, au risque sinon de ne pas avancer du tout.

Prenons encore une fois un exemple concret, à savoir celui de nos déplacemen­ts. Si l’on peut faire un trajet à pied, qu’on le fasse, si à vélo, qu’on prenne ce moyen, si le trajet demande un véhicule motorisé, qu’on songe aux transports en commun (un covoiturag­e officiel et gratuit) … Pour les voyages à l’étranger, qu’on se limite et qu’on se concentre sur un tourisme plus local. Vous l’aurez compris, nous devons nous éduquer et nous encourager à l’agir écologique.

Après, le progrès suivra et permettra un standard de vie dynamique et formidable, mais il reste que l’écologie, qui est un propos humain, a besoin de nous et de notre volonté de respecter la planète en ne concourant pas aveuglémen­t à son épuisement et à sa fièvre. Sans doute faudra-t-il renoncer pour un temps à des habitudes de luxe, ce qui pourra paraître héroïque. Autant le faire pour éviter l’enfer du dérèglemen­t qu’annoncent les experts si la hausse devait atteindre les 2,…C°!

Alors je voudrais, en guise de conclusion, faire deux remarques! D’abord, pour protéger notre Terre, il faut aimer celle-ci et en admirer les paysages naturels. Celles et ceux qui savent s’émerveille­r devant la beauté de la nature sont celles et ceux qui seront enclins à la préserver. L’éveil à la nature est donc essentiel. Ensuite, il y a le système binaire des feux routiers (l’orange faisant la transition) qui est basé sur le vert et le rouge. Si j’étais Stendhal, j’écrirais un roman intitulé «Le Vert et le Rouge». Ce principe qui règle le trafic est facile et efficace. Le vert dit qu’on peut y aller et le rouge signifie «Stop». Pour une transition écologique réussie, il suffit de voir si tel geste est écologique (vert) ou polluant (rouge) et d’opter, si possible, pour l’un en suspendant l’autre. La Green Week doit nous permettre cette pédagogie simple. Jeff Gilniat, Leudelange

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