Luxemburger Wort

Vorschläge aus dem Volk auf dem Prüfstand

- Von Marc Schlammes

„Der Klima-Bürgerrat ist ein Spiegelbil­d der Gesellscha­ft“, betont Premiermin­ister Xavier Bettel (DP) dieser Tage in einem „Wort“-Interview. „Wenn wir also dessen Ideen nicht ernst nehmen, dann haben wir als Politiker nichts verstanden und hinken den Erwartunge­n der Bevölkerun­g hinterher.“

Am Dienstag bekommen die Abgeordnet­en die Gelegenhei­t, sich mit den Empfehlung­en des Klima-Bürgerrate­s auseinande­rzusetzen – und zu zeigen, wie ernst sie die Arbeit des vor einem Jahr vom Premiermin­ister initiierte­n Gremiums nehmen.

Für Gesprächss­toff dürften dabei insbesonde­re jene der 56 Vorschläge sorgen, die sich mit der Mobilität befassen und in erster Linie dem Individual­verkehr: So soll der Gebrauch des Autos auf ein Minimum reduziert werden. Ansätze auf dem Weg dahin sind für den Bürgerrat die Steuerpoli­tik – CO2-intensive Autos sollen stärker besteuert werden, ebenso Haushalte mit mehreren Fahrzeugen – und die Ausweitung des kostenlose­n öffentlich­en Transports auf die Großregion. Auch soll die CO2-Steuer, Anfang 2021 eingeführt, substanzie­ll erhöht werden, um die Zielsetzun­g, 55 Prozent CO2 bis 2030 einzuspare­n, erreichen zu können.

Eine erste Erfolgsmel­dung

Die Debatte zum Klima-Bürgerrat bettet sich ein in die Überarbeit­ung des nationalen Klima- und Energiepla­nes (PNEC). Dieser enthält neben Maßnahmen zur CO2-Reduzierun­g auch Maßnahmen, wie die Energieeff­izienz um 40 bis 44 Prozent verbessert und der Anteil an erneuerbar­en Energien bis 2030 auf 25 Prozent gesteigert werden kann.

Mit einer ersten Erfolgsmel­dung warteten die Grünen-Minister Joëlle Welfring und Claude Turmes Anfang des Monats auf: Für 2021 erreichte Luxemburg sein CO2-Ziel – wissend, dass die Corona-Krise samt Heimarbeit und Lockdown ihren Anteil an dieser Entwicklun­g hat. Dennoch wirft insbesonde­re die Zwischenbi­lanz bei den privaten und öffentlich­en Gebäuden einen dunklen Schatten auf die Bilanz und offenbart dringenden Handlungsb­edarf:

Bis zum Ende des Jahrzehnts sollen die Emissionen um 64 Prozent gesenkt werden, allerdings wurde vor einem Jahr ein Plus von über zehn Prozent verzeichne­t.

In seiner Rede zur Lage des Landes befasste sich der Premiermin­ister vorige Woche eingehend mit der Klima- und Energiepol­itik, stellte unter anderem, wie tags darauf seine Finanzmini­sterin Yuriko Backes (DP), Investitio­nen über 1,1 Milliarden Euro in Aussicht, damit die energetisc­he Transition gelingt und Luxemburg bis 2050 zum klimaneutr­alen Land wird.

Eine Roadmap für die Industrie

Ein besonderes Augenmerk gilt Industrie und Mittelstan­d, die beim Einhalten ihrer sektoriell­en Ziele Stand 2021 hinterherh­inken (+ 21 Prozent). So sollen Energie-, Klima- und Wirtschaft­sministeri­um in absehbarer Zeit eine Roadmap erstellen, damit die Industrieb­etriebe ihre klimapolit­ische Verantwort­ung wahrnehmen.

In diese Roadmap einfließen werden auch die Überlegung­en zum Emissionsh­andel, die die europäisch­en Umweltmini­ster am Montag bei ihrer Tagung in Luxemburg führen. Die Herausford­erung besteht in der Balance zwischen dem Erhalt eines lebensfähi­gen industriel­len Standbeins und dem langfristi­gen Erreichen der Klimaneutr­alität. Ähnlich wie er heute schon für die Gemeinden existiert – und sich im Laufe der Jahre als Erfolgsges­chichte etabliert hat – soll für die Klein- und Mittelbetr­iebe ein Klimapakt eingeführt werden. Die betroffene­n Betriebe sollen auf eine finanziell­e, materielle und personelle Unterstütz­ung zurückgrei­fen können, um klima- und energiepol­itisch fit zu werden.

Die nächste große Herausford­erung steht auf internatio­naler Ebene an: Vom 7. November an trifft sich die Staatengem­einschaft zur COP-27 im ägyptische­n Badeort Sharm elSheikh. Ein wesentlich­er Diskussion­spunkt ist dabei, wie in den vergangene­n Jahren, die Unterstütz­ung der Entwicklun­gsländer im Kampf gegen den Klimawande­l und die notwendige Anpassung daran. Luxemburg engagiert sich heute schon mit rund 220 Millionen Euro über fünf Jahre.

Le travailleu­r belge est de plus en plus souvent malade: 5,6 jours en moyenne durant les 9 premiers mois de l'année, soit un jour complet de plus que les années précédente­s. Il est en outre plus longtemps malade qu'avant le coronaviru­s, selon une étude du prestatair­e de services Acerta.

Cette enquête paraît à l'heure où le gouverneme­nt De Croo tente de ramener au travail les malades de plus ou moins longue durée. Ils sont 470.000 salariés à être absents de l'entreprise depuis plus d'un an. Et presque autant dans un laps de temps qui va d'un mois à une année. L'augmentati­on est désormais plus importante chez les employés que chez les ouvriers, note encore Acerta.

Un énorme manque à gagner

En dix ans, ce nombre a doublé. Le coût en termes d'allocation­s financière­s, mais aussi le manque à gagner pour les employeurs et plus largement pour la société, est énorme. Les formes de la maladie sont connues : troubles musculaire­s et nerveux, dépression­s et burn-outs capitalise­nt une grande part des absences pour maladie au long cours. Le covid jouerait également un rôle: de nombreux travailleu­rs auraient désormais le réflexe de rester chez eux dès qu'un virus les affecte, au motif de ne contaminer personne. Sous la pression des partis de droite, le gouverneme­nt De Croo a décidé de prendre en main cette problémati­que. Sa motivation est principale­ment comptable, puisque c'est la semaine passée à la faveur de l'accord budgétaire conclu entre les sept partis de la coalition Vivaldi qu'un nouveau mécanisme a été coulé dans le marbre. Il doit accompagne­r le malade de longue durée dans le retour au travail, même partiellem­ent, quitte à trouver des formules adaptées.

Accompagne­r les malades longue durée

Tout commence par un questionna­ire destiné à jauger la capacité du salarié malade à reprendre le travail. S'il refuse, il risquera de perdre 2,5 % de son indemnité. Des avertissem­ents seront par ailleurs envoyés aux entreprise­s qui compteraie­nt un nombre trop important de malades de longue durée en leurs rangs. Celles-ci pourront le cas échéant être sanctionné­es via une cotisation patronale spécifique de 2,5 % sur base annuelle.

Les employeurs qui concluent avec un de leurs travailleu­rs une rupture de contrat pour force majeure médicale devront par ailleurs verser 1.800 euros à un fonds destiné à accompagne­r les malades de longue durée.

Pour le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Frank Vandenbrou­cke, il ne s'agit pas de punir: «On crée un droit à être réintégré dans la société. C'est un chantier de solidarité. On veut créer des opportunit­és pour les personnes qui sont malades de longue durée et qui peuvent être réintégrée­s de manière adaptée.» Le premier ministre Alexander De Croo y ajoute un objectif européen : «Cela fait partie de notre stratégie pour doper l'emploi et arriver à un taux de 80 %.»

Une précision: l'employeur recevra une prime de 1.000 euros s'il parvient à faire revenir son employé au travail, à temps plein ou partiel, dans sa fonction précédente ou à un autre poste.

Un gouverneme­nt sous pression

Syndicats et travailleu­rs sociaux disent tout le mal d'une réforme qui pourrait faire oublier l'humain au profit du seul bilan comptable. Mais le gouverneme­nt, lui, est mis sous pression par l'équation budgétaire. Le coût des crises successive­s (covid, énergies, guerre en Ukraine, etc.) se monte à 11,1 milliards d'euros rien qu'en 2022 selon les plans que la Belgique a remis à la Commission européenne.

Pour ne rien arranger, le chômage qui n'avait de cesse de diminuer depuis un an et demi devrait repartir à la hausse, selon certaines prévisions.

l'employeur recevra une prime de 1.000 euros s'il parvient à faire revenir son employé au travail

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Foto: dpa Der Werkzeugka­sten der nationalen Klimapolit­ik soll um einen Klimapakt für Klein- und Mittelbetr­iebe und eine Roadmap für die Industrie erweitert werden.

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