Vorschläge aus dem Volk auf dem Prüfstand
„Der Klima-Bürgerrat ist ein Spiegelbild der Gesellschaft“, betont Premierminister Xavier Bettel (DP) dieser Tage in einem „Wort“-Interview. „Wenn wir also dessen Ideen nicht ernst nehmen, dann haben wir als Politiker nichts verstanden und hinken den Erwartungen der Bevölkerung hinterher.“
Am Dienstag bekommen die Abgeordneten die Gelegenheit, sich mit den Empfehlungen des Klima-Bürgerrates auseinanderzusetzen – und zu zeigen, wie ernst sie die Arbeit des vor einem Jahr vom Premierminister initiierten Gremiums nehmen.
Für Gesprächsstoff dürften dabei insbesondere jene der 56 Vorschläge sorgen, die sich mit der Mobilität befassen und in erster Linie dem Individualverkehr: So soll der Gebrauch des Autos auf ein Minimum reduziert werden. Ansätze auf dem Weg dahin sind für den Bürgerrat die Steuerpolitik – CO2-intensive Autos sollen stärker besteuert werden, ebenso Haushalte mit mehreren Fahrzeugen – und die Ausweitung des kostenlosen öffentlichen Transports auf die Großregion. Auch soll die CO2-Steuer, Anfang 2021 eingeführt, substanziell erhöht werden, um die Zielsetzung, 55 Prozent CO2 bis 2030 einzusparen, erreichen zu können.
Eine erste Erfolgsmeldung
Die Debatte zum Klima-Bürgerrat bettet sich ein in die Überarbeitung des nationalen Klima- und Energieplanes (PNEC). Dieser enthält neben Maßnahmen zur CO2-Reduzierung auch Maßnahmen, wie die Energieeffizienz um 40 bis 44 Prozent verbessert und der Anteil an erneuerbaren Energien bis 2030 auf 25 Prozent gesteigert werden kann.
Mit einer ersten Erfolgsmeldung warteten die Grünen-Minister Joëlle Welfring und Claude Turmes Anfang des Monats auf: Für 2021 erreichte Luxemburg sein CO2-Ziel – wissend, dass die Corona-Krise samt Heimarbeit und Lockdown ihren Anteil an dieser Entwicklung hat. Dennoch wirft insbesondere die Zwischenbilanz bei den privaten und öffentlichen Gebäuden einen dunklen Schatten auf die Bilanz und offenbart dringenden Handlungsbedarf:
Bis zum Ende des Jahrzehnts sollen die Emissionen um 64 Prozent gesenkt werden, allerdings wurde vor einem Jahr ein Plus von über zehn Prozent verzeichnet.
In seiner Rede zur Lage des Landes befasste sich der Premierminister vorige Woche eingehend mit der Klima- und Energiepolitik, stellte unter anderem, wie tags darauf seine Finanzministerin Yuriko Backes (DP), Investitionen über 1,1 Milliarden Euro in Aussicht, damit die energetische Transition gelingt und Luxemburg bis 2050 zum klimaneutralen Land wird.
Eine Roadmap für die Industrie
Ein besonderes Augenmerk gilt Industrie und Mittelstand, die beim Einhalten ihrer sektoriellen Ziele Stand 2021 hinterherhinken (+ 21 Prozent). So sollen Energie-, Klima- und Wirtschaftsministerium in absehbarer Zeit eine Roadmap erstellen, damit die Industriebetriebe ihre klimapolitische Verantwortung wahrnehmen.
In diese Roadmap einfließen werden auch die Überlegungen zum Emissionshandel, die die europäischen Umweltminister am Montag bei ihrer Tagung in Luxemburg führen. Die Herausforderung besteht in der Balance zwischen dem Erhalt eines lebensfähigen industriellen Standbeins und dem langfristigen Erreichen der Klimaneutralität. Ähnlich wie er heute schon für die Gemeinden existiert – und sich im Laufe der Jahre als Erfolgsgeschichte etabliert hat – soll für die Klein- und Mittelbetriebe ein Klimapakt eingeführt werden. Die betroffenen Betriebe sollen auf eine finanzielle, materielle und personelle Unterstützung zurückgreifen können, um klima- und energiepolitisch fit zu werden.
Die nächste große Herausforderung steht auf internationaler Ebene an: Vom 7. November an trifft sich die Staatengemeinschaft zur COP-27 im ägyptischen Badeort Sharm elSheikh. Ein wesentlicher Diskussionspunkt ist dabei, wie in den vergangenen Jahren, die Unterstützung der Entwicklungsländer im Kampf gegen den Klimawandel und die notwendige Anpassung daran. Luxemburg engagiert sich heute schon mit rund 220 Millionen Euro über fünf Jahre.
Le travailleur belge est de plus en plus souvent malade: 5,6 jours en moyenne durant les 9 premiers mois de l'année, soit un jour complet de plus que les années précédentes. Il est en outre plus longtemps malade qu'avant le coronavirus, selon une étude du prestataire de services Acerta.
Cette enquête paraît à l'heure où le gouvernement De Croo tente de ramener au travail les malades de plus ou moins longue durée. Ils sont 470.000 salariés à être absents de l'entreprise depuis plus d'un an. Et presque autant dans un laps de temps qui va d'un mois à une année. L'augmentation est désormais plus importante chez les employés que chez les ouvriers, note encore Acerta.
Un énorme manque à gagner
En dix ans, ce nombre a doublé. Le coût en termes d'allocations financières, mais aussi le manque à gagner pour les employeurs et plus largement pour la société, est énorme. Les formes de la maladie sont connues : troubles musculaires et nerveux, dépressions et burn-outs capitalisent une grande part des absences pour maladie au long cours. Le covid jouerait également un rôle: de nombreux travailleurs auraient désormais le réflexe de rester chez eux dès qu'un virus les affecte, au motif de ne contaminer personne. Sous la pression des partis de droite, le gouvernement De Croo a décidé de prendre en main cette problématique. Sa motivation est principalement comptable, puisque c'est la semaine passée à la faveur de l'accord budgétaire conclu entre les sept partis de la coalition Vivaldi qu'un nouveau mécanisme a été coulé dans le marbre. Il doit accompagner le malade de longue durée dans le retour au travail, même partiellement, quitte à trouver des formules adaptées.
Accompagner les malades longue durée
Tout commence par un questionnaire destiné à jauger la capacité du salarié malade à reprendre le travail. S'il refuse, il risquera de perdre 2,5 % de son indemnité. Des avertissements seront par ailleurs envoyés aux entreprises qui compteraient un nombre trop important de malades de longue durée en leurs rangs. Celles-ci pourront le cas échéant être sanctionnées via une cotisation patronale spécifique de 2,5 % sur base annuelle.
Les employeurs qui concluent avec un de leurs travailleurs une rupture de contrat pour force majeure médicale devront par ailleurs verser 1.800 euros à un fonds destiné à accompagner les malades de longue durée.
Pour le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Frank Vandenbroucke, il ne s'agit pas de punir: «On crée un droit à être réintégré dans la société. C'est un chantier de solidarité. On veut créer des opportunités pour les personnes qui sont malades de longue durée et qui peuvent être réintégrées de manière adaptée.» Le premier ministre Alexander De Croo y ajoute un objectif européen : «Cela fait partie de notre stratégie pour doper l'emploi et arriver à un taux de 80 %.»
Une précision: l'employeur recevra une prime de 1.000 euros s'il parvient à faire revenir son employé au travail, à temps plein ou partiel, dans sa fonction précédente ou à un autre poste.
Un gouvernement sous pression
Syndicats et travailleurs sociaux disent tout le mal d'une réforme qui pourrait faire oublier l'humain au profit du seul bilan comptable. Mais le gouvernement, lui, est mis sous pression par l'équation budgétaire. Le coût des crises successives (covid, énergies, guerre en Ukraine, etc.) se monte à 11,1 milliards d'euros rien qu'en 2022 selon les plans que la Belgique a remis à la Commission européenne.
Pour ne rien arranger, le chômage qui n'avait de cesse de diminuer depuis un an et demi devrait repartir à la hausse, selon certaines prévisions.
l'employeur recevra une prime de 1.000 euros s'il parvient à faire revenir son employé au travail