Resultate und Tabelle
BGL LIGUE
Differdingen – Käerjeng Fola – Rosport
Etzella – Wiltz
Titus Petingen – Jeunesse Strassen – Niederkorn Racing – Hostert Monnerich – Hesperingen Mondorf – F91
1. F91 2. Hesperingen 3. Racing 4. Niederkorn 5. Titus Petingen 6. Käerjeng 7. Differdingen 8. Monnerich 9. Mondorf 10. Wiltz 11. Jeunesse 12. Strassen
13. Fola
14. Hostert 15. Etzella 16. Rosport
10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10
10 10 10 10 9 5 5 4 3 3 3 4 3 2 3
3 2 2 1 0 1 3 2 3 5 3 3 0 2 4 1
1 2 2 4 0 0 2 3 3 2 4 4 6 5 4 6
6 6 6 5 36:8 37:10 18:13 15:11 19:13 11:13 18:14 16:13 12:20 15:19 8:13 11:20
12:27 9:18 7:20 12:24 2:2 4:1 1:2 0:0 0:1 2:1 1:2 0:7
30 28 18 17 15 14 12 12 12 11 10 10
10 8 8 7
Il faut parfois se retrouver au pied du mur pour en mesurer la hauteur. Et se dire que des piolets seront nécessaires pour gravir une paroi devenue soudain abrupte. Le Fola semble en avoir pris conscience après une semaine marquée dans sa genèse par le départ de Miguel Correia. Le changement d’entraîneur n’est souvent que la partie émergée de l’iceberg. Sous la glace comme sous les crânes, il s’en passe des choses.
Les joueurs eschois ne sont pas devenus meilleurs du jour au lendemain. Ils ont commencé un processus de reformatage de leur disque dur. Car on ne passe pas impunément d’un rôle en vue dans un championnat à une mission sauvetage. Il faut l’accepter et débuter une thérapie. Celle entamée par le club doyen a porté ses premiers fruits ce dimanche face à une équipe de Rosport indigente au possible.
Un système de jeu illisible, des approximations techniques indignes d’une équipe de l’élite et même un engagement, jadis marque de fabrique du club de la Sûre, parfois défaillible. Au point que le Fola s’est régalé sur les deuxièmes ballons. Et qu’après un quart d’heure, la cause était entendue.
Lucas Correia était à point nommé, au second poteau, pour exploiter un centre de Benjamin Runser lui-même alerté par Diogo Pimentel (1-0, 6e). A peine le temps de respirer et une longue ouverture de Bruno Correia profitait à son homonyme, auteur d’un doublé (20, 8e). «Je dédie ces deux buts à mon papa. Je ne suis pas triste parce qu’il est parti, mais il m’arrive d’avoir des remords. Plusieurs joueurs du groupe ont été affectés par cet épisode et ça leur a ouvert les yeux. La révolte a été collective tant sur le plan défensif qu'offensif», concédait l’attaquant de poche eschois. «On n’a ni vu un bon, ni un nouveau Fola aujourd’hui mais un Fola uni. On n’était clairement pas à notre place tout en bas du classement. On s’était dit que notre championnat débuterait après le match contre Dudelange puis il y a eu la terrible désillusion de Käerjeng. On a enfin réussi à inverser la tendance. Espérons que ça mette définitivement un terme à la spirale négative.»
Rosport buvait le calice jusqu’à la lie lorsque personne ne disputait vraiment un ballon à Bruno Correia dans la surface et que Runser, à la retombée du cuir, l’expédiait de volée dans les filets de Niklas Bürger dont la frustration n’avait pour résultat que la récolte d’un carton jaune (3-0).
Le tableau était trop beau pour un Fola qui perdait Stefano Bensi à nouveau trahi par une blessure musculaire (24e). L’air de rien, la sortie du taulier pour le jeune Yanis Lahrach provoquait un léger déséquilibre dont ne profitait pas les visiteurs un rien dangereux sur des ballons aériens au second poteau, mais ça restait anecdotique.
Lahrach répond à Marques
Martin Forkel fulminait sur son banc et sortait une bonne vieille ficelle. Celle de procéder à un changement à peine la demi-heure de jeu franchie. Le pauvre Ernesto Jimenez était sacrifié. Le club de la Sûre amorçait un léger retour dans le match mais bien trop léger pour inverser la tendance. Il avait le mérite de rappeler au Fola qu’une lanterne rouge ne devient pas un puissant projecteur en 45 minutes. Une théorie confirmée par une seconde période fébrile du club local à l’image d’un Diogo Pimentel qui tarde décidément à retrouver un niveau conforme à son poten