Jean-Louis Courange
Joueur de l’équipe fanion, membre du comité du Tennis club de Pétange
et de ITF Roller Open.
Perdre un très bon ami fait extrêmement mal, lui rendre un dernier hommage après tant de bons souvenirs est encore un exercice plus difficile à supporter. Difficile, mais Jean-Louis tu ne m’as pas laissé le choix, car tu mérites un hommage appuyé.
Il y a 52 ans un petit garçon blond – se présente avec son père sur les terrains de tennis de Lamadelaine; son but: jouer avec nous. De suite une grande amitié est née et avec les joueurs de l’équipe fanion du T.C.Pétange, nous avons porté de longues années les couleurs de notre club de tennis au travers de tous les terrains de tennis du Luxembourg, accumulant victoires et défaites, défaites rendues supportables, grâce à l’après-tennis tellement apprécié…
Oui, en tant que «Klenge Belsch» tu as conquis les faveurs de beaucoup de personnes et bon nombre de personnes en lisant cet hommage, se rappelleront certainement que tu leur as enseigné le tennis durant tes vacances universitaires ou même le dimanche matin.
Malheureusement un accident de circulation a stoppé ta carrière tennistique, mais après de longs mois de convalescence, tu t’es remis et tu as pu rejouer le mercredi soir au hall mythique The Winners et je n’oublierai jamais ton sourire espiègle, en gagnant le point avec ton passing de revers croisé merdique.
Ton courage, ton énergie et ta force légendaire t’ont aidés à vaincre ton destin.
Hélas, ta santé a pris un nouveau coup lorsque tu as eu la nouvelle, il y a cinq ans que tu étais atteint d’un cancer incurable. Cette saloperie, comme tu l’appelais, n’allait pas te lâcher, mais tu avais pris la décision à nouveau de ne rien lâcher et de la combattre, un nouveau match en cinq sets a débuté.
Après plusieurs tests et examens tu étais enfin admis au programme de la recherche «cancer» auprès des professeurs de l’hôpital St Luc à Bruxelles et des trois jeux au départ, accordé par tes médecins, tu as su prolonger le match jusqu’au tie break du cinquième set, balle et match.
Le 1er décembre après un énième rdv avec les professeurs à Bruxelles tu m’écris:
Salut Marco, quelques nouvelles fraîches, les résultats du scanner – la tumeur régresse – excellente nouvelle.
Au téléphone j’ai pu mesurer ta joie de cette bonne nouvelle pour toi et ton épouse Françoise et tes enfants Alexis et Damien. Malheureusement, ta santé s’est dégradée rapidement après une intervention mineure à tel point que tu as dû être hospitalisé et que tu nous as quittés le jour du Nouvel An.
Jean-Louis, au nom de tous les anciens amis du tennis, je te remercie pour les bons moments vécus ensemble.
Adieu mon ami Jean-Louis