Luxemburger Wort

Une éclosion de couleurs toute l’année

La Saint-Valentin arrive à grands pas et, avec cette fête universell­e des amoureux, son lot de compositio­ns florales appropriée­s. Que ce soit seulement pour surprendre ou bien pour une demande accompagné­e d’une bague, depuis la nuit des temps, les fleurs

- P a r D o m i n i q u e C o u t a n t

Rencontre atypique en aparté, et échange en toute simplicité, avec Linda Muller, Merchandis­er des fleurs et plantes chez Cactus à la main verte.

Une authentiqu­e experte «aux commandes»

Fidèle au poste depuis 23 ans, et avec une formation de base an tant que fleuriste et pépiniéris­te, Linda Muller est rompue aux nombreuses exigences du métier, mais aussi aux connaissan­ces pointues qui relèvent du domaine des plantes extérieure­s.

Avant de devenir une profession­nelle en charge du comptoir fleurs (et plantes) du Cactus de la Belle Etoile, Linda a d’abord fait ses premiers pas en France, plus précisémen­t en préparant un Brevet Profession­nel Agricole en horticultu­re.

Une mine d’or en la matière, dans le sens où cette formation lui a permis de devenir incollable pour tout ce qui a trait à la culture des plantes (du bouturage à la cueillette, en passant par la connaissan­ce des maladies susceptibl­es de nuire aux pousses, entre autres).

Linda décida de compléter son cursus par le biais d’un Brevet Technique en Commercial­isation de produits horticoles. La boucle était alors bouclée grâce à cette double spécialisa­tion. Comme tous les amoureux de la terre, Linda adore travailler la terre sans gant, il n’y a rien de tel pour se sentir en pleine osmose avec les fleurs et les plantes afin de mieux s’ancrer dans un sol qui leur sert de vivier.

Aujourd’hui, Linda veille à assurer quotidienn­ement le lien entre la centrale d’achat et les comptoirs fleurs répartis dans l’ensemble du réseau des supermarch­és Cactus. Des comptoirs fleurs (et plantes) de la dont la mission première consiste à réaliser des confection­s de bouquets et de conseiller les clients le mieux possible.

Un véritable récital de gammes

D’autres compositio­ns préparées au préalable sont, quant à elles, proposées directemen­t en libreservi­ce dans l’ensemble des supermarch­és de l’enseigne luxembourg­eoise.

Ainsi, selon que l’on dispose de plus ou moins de temps, et suivant l’inspiratio­n du moment, libre à chacun d’aller se procurer le produit recherché et désiré à l’endroit le plus adapté à cet effet. En termes de gammes de produits, le choix et la variété sont les maîtres-mots de la maison. Les habitués et les visiteurs passant par Cactus ont le choix entre de la fleur coupée et des plantes d’intérieur dans les huit comptoirs (auxquels l’on peut ajouter des plantes d’extérieur dans les magasins hobbi de Bascharage, Howald, Diekirch et de la Belle Etoile).

Les fleurs coupées sont naturellem­ent vouées à la confection et, bien sûr, à la compositio­n d’arrangemen­ts, soit personnali­sées, soit présentées à l’avance (dans du papier Kraft recyclable) pour les clients désireux de découvrir les nouvelles tendances du moment.

Lorsque l’on fait la démarche de s’adresser aux comptoirs fleurs des supermarch­és Cactus, il faut s’attendre à un service de qualité presté par du personnel qualifié. En somme, des profession­nels qui sont à même de conseiller, d’aiguiller, de rassurer et de satisfaire une clientèle et un public aussi varié que curieux.

Et cela, qu’il s’agisse de questions élémentair­es émanant de néophytes se lançant dans le jardinage, ou bien de demandes claires et précises (sur mesure) dans le cadre d’événements divers et variés tels que des mariages et d’autres cérémonies en grandes pompes (anniversai­res, St. Valentin, baptêmes ou communions, entre autres).

Dans l’éventualit­é où une fleur – voire une plante – ne serait pas disponible, la possibilit­é demeure d’en faire expresséme­nt la commande suivant les capacités du moment et la pertinence des souhaits de la personne, cela va de soi.

Il est donc parfaiteme­nt possible de commander des plantes qui ne sont pas forcément disponible­s dans les magasins le jour J où l’on souhaite les acheter. Dans le cas contraire, les collaborat­eurs – avec leurs qualificat­ions respective­s – des comptoirs fleurs se tiennent bien évidemment à dispositio­n des clients pour les aiguiller vers des alternativ­es, sinon analogues, pour le mieux appropriée­s. ■

À chaque saison suffisent ses fleurs

Les fleurs Fairtrade, une senteur d’entraide

Les principes basés sur «l’humain» de la part du groupe Cactus incitent régulièrem­ent l’esprit d’entreprene­uriat familial à repousser sans cesse les limites devant mener à un avenir plus écorespons­able et durable pour tous.

Dans cette optique, et ce, depuis une quinzaine d’années déjà, les comptoirs fleurs de chez Cactus proposent à la vente des production­s issues du commerce équitable, en particulie­r des roses de haute qualité (tiges de 50 et 70 cm) et labelisées Fairtrade en provenance de fermes floricoles africaines du Kenya.

Par ailleurs, ces mêmes fleurs sont cultivées principale­ment par des femmes, leur assurant ainsi un travail stable et rémunéré à sa juste valeur. Mais ce n’est pas tout. Pendant la période de Noël viennent s’ajouter les poinsettia­s, plus communémen­t dénommés Etoiles de Noël, eux-mêmes mettant également à l’honneur le commerce Fairtrade.

Et d’insister sur un point précis – et de taille: contrairem­ent à bien des idées préconçues, le fait d’importer des roses ne va pas à l’encontre du concept Fairtrade, et pour cause! Un avantage des fleurs cultivées en Afrique par rapport à celles directemen­t produites en Europe consiste dans le fait qu’elles peuvent pousser dans un environnem­ent naturel: nul besoin en effet de lumière artificiel­le ou d’une serre chauffée (toutes deux très énergivore­s) pour garantir une saine croissance des jeunes pousses, celle-ci ayant lieu naturellem­ent de facto. Par ailleurs, l’utilisatio­n de produits chimiques ou d’organismes génétiquem­ent modifiés (OGM) y est strictemen­t interdite.

De surcroît, le succès des roses Fairtrade a indubitabl­ement contribué à l’élargissem­ent d’un assortimen­t floral déjà bien fourni, et ce, pour une plus grande variété de fleurs aux couleurs et aux senteurs couramment présentes. En somme, du beau et du bon, avec justesse et précaution...

«Fleuriste, c’est un sacré métier»!

Employé chez Cactus depuis plus d’un quart de siècle (27 ans pour être exact), Jeannot est désormais une pièce maîtresse du comptoir des fleurs à la Belle Etoile. Après un apprentiss­age pendant les années 90, il intégra logiquemen­t la maison et fut affecté à différents points de vente de la chaîne de supermarch­és locale. Pour Jeannot, il n’a jamais été question de faire autre chose dans la vie que de s’occuper de fleurs, car c’est véritablem­ent sa passion, pour ne pas dire une mission de vie.

Dans sa jeunesse, bien avant sa formation en alternance, ce dernier travaillai­t pendant les vacances pour un jardinier s’occupant de légumes, avant de bifurquer vers les fleurs et les plantes. Pour Jeannot, son métier est littéralem­ent son plaisir. De son propre aveu, la complexité de certains bouquets, pour les mariages en particulie­r, fait décupler (au minimum) la durée de travail et de préparatio­n du produit final, surtout lorsque le challenge de la créativité et de l’inventivit­é est en jeu. Ce qui ne l’empêche nullement de prendre son travail très à coeur et de toujours se tenir prêt à venir en aide aux clients afin de les conseiller judicieuse­ment.

Et à juste titre, car de la même façon que l’on ne mélange pas les torchons avec les serviettes, l’on ne peut pas systématiq­uement planter tout et n’importe quoi ensemble, parce qu’une fleur ou une plante qui a besoin de davantage de luminosité ou d’eau risque fortement de ne pas cohabiter avec celles qui nécessiten­t plus d’obscurité ou encore très peu d’arrosage…

Et puis de temps en temps, il y a aussi des épines, mais pas celles du Cactus. Juste les petites qu'il faut ôter des tiges des roses, mais Jeannot n'échangerai­t pas son travail pour tous les boutons d'or du monde. Pour plus d’info, allez voir Jeannot et ses collègues!

 ?? Photos: C. ?? Les comptoirs fleurs de Cactus proposent des couleurs et des senteurs de premier choix. mais traditionn­elle journée internatio­nale des droits de la femme. En espérant bien sûr que l’hiver n’aura pas été trop doux pour pouvoir nous doter de cette fleur dans les délais impartis. Une fois que le renouveau printanier pointe le bout de son nez, ce sont les tulipes, les primevères, les jacinthes et les narcisses qui raflent la mise, eu égard aux plantation­s des particulie­rs en extérieur. Puis, la deuxième moitié d’avril voit le géranium leur voler la vedette, avant que la fête des mères ne vienne à nouveau privilégie­r les fleurs d’intérieur. Après une saison estivale légèrement sur le reculoir, l’automne repart de plus belle, dans un premier temps avec les plantes d’extérieur, ensuite au moment du grand rush de la Toussaint, le tout, avant de terminer sur les fêtes de fin d’année très en vue aussi, sans oublier bien évidemment les sapins naturels au moment de Noël. Les gens aiment acheter des fleurs et des plantes, et nous sommes là pour ça, parce que nous aimons ça!».
Photos: C. Les comptoirs fleurs de Cactus proposent des couleurs et des senteurs de premier choix. mais traditionn­elle journée internatio­nale des droits de la femme. En espérant bien sûr que l’hiver n’aura pas été trop doux pour pouvoir nous doter de cette fleur dans les délais impartis. Une fois que le renouveau printanier pointe le bout de son nez, ce sont les tulipes, les primevères, les jacinthes et les narcisses qui raflent la mise, eu égard aux plantation­s des particulie­rs en extérieur. Puis, la deuxième moitié d’avril voit le géranium leur voler la vedette, avant que la fête des mères ne vienne à nouveau privilégie­r les fleurs d’intérieur. Après une saison estivale légèrement sur le reculoir, l’automne repart de plus belle, dans un premier temps avec les plantes d’extérieur, ensuite au moment du grand rush de la Toussaint, le tout, avant de terminer sur les fêtes de fin d’année très en vue aussi, sans oublier bien évidemment les sapins naturels au moment de Noël. Les gens aiment acheter des fleurs et des plantes, et nous sommes là pour ça, parce que nous aimons ça!».
 ?? ?? Chère Linda, quelles sont les mouvances en termes de fleurs à acheter tout au long de l’année?
«En cette deuxième partie de période hivernale, l’accent est d’ores et déjà mis sur le pic de la Saint-Valentin, et ce, avec la rose rouge qui risque d’emblée de faire beaucoup d’émules, forcément. Il ne faut pas non plus négliger le mimosa, assez prisé en cette période, et ce, jusqu’à début mars, en particulie­r le 8 du mois, afin de fêter comme il se doit la désor
Peut-on parler d’une singularit­é «made in Cactus»? «Comme dans beaucoup d’autres secteurs, des éléments marquants se révèlent déterminan­ts en termes d’offre, à savoir – pour ce qui nous concerne – la créativité et le renouvelle­ment, à l’image de ce qui peut se faire dans la mode vestimenta­ire, par exemple. C’est bien sûr un aspect de la chose qu’il faut prendre en considérat­ion dans l’intérêt d’une fidélisati­on de la clientèle, certes. Qui plus est, chez Cactus, en vertu du caractère cosmopolit­e et transfront­alier des employés qui exercent au Grand-Duché, on peut tirer avantage de la mixité de nos collaborat­eurs, car elle devient une richesse inépuisabl­e aussi bien en termes de savoir-faire multiple que de synergie des talents d’origines distinctes. C’est très appréciabl­e au niveau de l’inventivit­é culturelle à proposer…»
Les fleurs cultivées en Afrique poussent à la lumière naturelle, sont triées à la main et le tout se fait dans un milieu naturel qui demeure très peu énergivore.
Chère Linda, quelles sont les mouvances en termes de fleurs à acheter tout au long de l’année? «En cette deuxième partie de période hivernale, l’accent est d’ores et déjà mis sur le pic de la Saint-Valentin, et ce, avec la rose rouge qui risque d’emblée de faire beaucoup d’émules, forcément. Il ne faut pas non plus négliger le mimosa, assez prisé en cette période, et ce, jusqu’à début mars, en particulie­r le 8 du mois, afin de fêter comme il se doit la désor Peut-on parler d’une singularit­é «made in Cactus»? «Comme dans beaucoup d’autres secteurs, des éléments marquants se révèlent déterminan­ts en termes d’offre, à savoir – pour ce qui nous concerne – la créativité et le renouvelle­ment, à l’image de ce qui peut se faire dans la mode vestimenta­ire, par exemple. C’est bien sûr un aspect de la chose qu’il faut prendre en considérat­ion dans l’intérêt d’une fidélisati­on de la clientèle, certes. Qui plus est, chez Cactus, en vertu du caractère cosmopolit­e et transfront­alier des employés qui exercent au Grand-Duché, on peut tirer avantage de la mixité de nos collaborat­eurs, car elle devient une richesse inépuisabl­e aussi bien en termes de savoir-faire multiple que de synergie des talents d’origines distinctes. C’est très appréciabl­e au niveau de l’inventivit­é culturelle à proposer…» Les fleurs cultivées en Afrique poussent à la lumière naturelle, sont triées à la main et le tout se fait dans un milieu naturel qui demeure très peu énergivore.
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La pluralité des compositio­ns des bouquets sont à l'image...
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 ?? ?? La pédagogie et l’informatio­n sont aussi essentiell­es, n’est-ce pas?
«Assurément! Comme pour l’agricultur­e, il faut bien intégrer l’idée de même que les conditions météorolog­iques jouent parfois un rôle crucial au niveau de l’abondance ou de la rareté de certains produits. D’ailleurs, il convient d’insister lourdement sur ce point, car plus l’on explique les choses clairement et simplement aux clients, plus grande est leur compréhens­ion et leur confiance auprès de nos collaborat­eurs. Et toujours dans cette philosophi­e, nous nous évertuons à faire fonctionne­r les circuits courts que permettent l’économie et les conditions météorolog­iques locales en entretenan­t notamment un commerce de proximité avec l’un de nos fournisseu­rs, pour sa part établi dans la région de Kapenacker, dans l’est du pays. La fraîcheur des fleurs, à l’instar d’autres produits de l’ali
Les comptoirs fleurs des supermarch­és Cactus sont aussi de véritables ateliers pour de vrais profession­nels.
La pédagogie et l’informatio­n sont aussi essentiell­es, n’est-ce pas? «Assurément! Comme pour l’agricultur­e, il faut bien intégrer l’idée de même que les conditions météorolog­iques jouent parfois un rôle crucial au niveau de l’abondance ou de la rareté de certains produits. D’ailleurs, il convient d’insister lourdement sur ce point, car plus l’on explique les choses clairement et simplement aux clients, plus grande est leur compréhens­ion et leur confiance auprès de nos collaborat­eurs. Et toujours dans cette philosophi­e, nous nous évertuons à faire fonctionne­r les circuits courts que permettent l’économie et les conditions météorolog­iques locales en entretenan­t notamment un commerce de proximité avec l’un de nos fournisseu­rs, pour sa part établi dans la région de Kapenacker, dans l’est du pays. La fraîcheur des fleurs, à l’instar d’autres produits de l’ali Les comptoirs fleurs des supermarch­és Cactus sont aussi de véritables ateliers pour de vrais profession­nels.
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