Mon ticket, ma carte... mon argent!
Nouvelles règles des tickets-resto: à boire et à manger
Depuis janvier dernier, l'application de nouvelles directives affectant la gestion au jour le jour des tickets-restaurant par les travailleurs résidents et frontaliers au Grand-Duché semble se heurter à une kyrielle de critiques et d'interrogations de la part d'usagers pour le moins perplexes, pour ne pas dire dubitatifs, voire agacés.
Tant mieux pour les uns
Celles et ceux pour lesquels la valeur faciale par chèque-repas a bénéficié d'une augmentation ne vont certainement pas s'en plaindre, et ce, à juste titre, le montant affiché sur un ticket pouvant d'ores et déjà se voir fixé à la somme symbolique de 15 euros. Bien évidemment, un tel seuil permet encore à ses utilisateurs de faire fi d'une autre nouvelle décision qui n'arrête pas de susciter la controverse depuis sa mise en place, et pour cause! Celle-ci limite désormais à cinq unités l'utilisation des tickets – ou d'une carte à puce créditée mensuellement de l'équivalent.
Tant pis pour les autres
La nature ayant toujours horreur du vide, cette dernière a logiquement inventé un principe qui perdure depuis la nuit des temps, en l'occurrence celui des vases communiquants... On entend par là que parfois (pour ne pas dire souvent) le bonheur des uns peut faire le malheur des autres.
Et là où certains ont encore une marge de manoeuvre pour profiter de ce qui demeure – jusqu'à preuve du contraire – une partie de leur propre argent, d'autres sont dans l'obligation de réfléchir à la manière et à l'endroit où ils vont le dépenser, et surtout pour combien de sous il leur est permis de se faire plaisir et de régaler les autres. À méditer! D-C.