Luxemburger Wort

Usina refait du neuf avec du vieux

L’absence de véritable tête d’affiche le dimanche et l’entrée gratuite proposée annoncent un retour aux sources pour ce festival de Dudelange

- Par Christophe Nadin

Clap 3e pour le Festival Usina ces 1er et 2 juin prochains. Si le rendez-vous dudelangeo­is a trouvé sa place dans un calendrier estival de plus en plus chargé et alléchant, il reste malléable quant à sa formule.

La preuve par ce pas en arrière opéré en toute transparen­ce par l’équipe organisatr­ice réunie autour de John Rech, le patron d’Opderschme­lz, ce mardi matin sur le site du festival. «On a essayé quelque chose l’an dernier à un moment où les prix explosaien­t tant d’un point de vue logistique qu’à propos du cachet des artistes. On devait passer à une formule payante les deux jours, mais ce n’était peut-être pas l’âme du festival. On opère donc un retour à ce qui s’est fait la première année avec une entrée gratuite le dimanche et une propositio­n artistique en adéquation avec le budget. N’oublions pas que le lancement du festival s’est fait dans le cadre de la capitale européenne de la culture et qu’un budget substantie­l existait à l’époque.»

Site adapté

Soutenu par la Ville de Dudelange, une multitude d’acteurs culturels au pays et des partenaire­s privés, le festival s’est ainsi réinventé dans un endroit en perpétuel chantier. «D’ici deux mois, le Fonds du logement, qui est le développeu­r du projet NeiSchmelz, va attaquer les travaux d’assainisse­ment du site. Rappelons qu’il s’agit d’anciennes friches industriel­les qui ont pour vocation à devenir un projet immobilier», précise le bourgmestr­e Dan Biancalana. «85% des bâtiments sont classés et donc protégés. Le reste est appelé à être démoli.» Le premier échevin Loris Spina précise que 1.575 nouveaux logements vont sortir de terre. Ce qui n’empêchera pas Usina de vivre sa troisième édition dans cet endroit si typique et symbolique de la Forge du Sud. «Nous sommes en dialogue permanent avec le Fonds du logement qui est assez flexible. Le festival va s’adapter», ponctue le bourgmestr­e qui rappelle que la Ville de Dudelange est à l’initiative du projet et qu’elle continue d’investir pour lui permettre de vivre.

L’affiche, elle, avait offert deux approches différente­s en 2023. Peter Fox, le chanteur de Seeed, s’était approprié un samedi plus «germano» avant que Triggerfin­ger et Interpol ne s’emparent de la scène principale le dimanche devant un public bien trop clairsemé qui a forcément poussé les organisate­urs à se poser les bonnes questions. L’idée du premier jour est restée ancrée puisque Cro, le rappeur masqué, tiendra le haut du pavé le samedi 1er juin.

Depuis une quinzaine d’années, le Souabe trimballe ses hits tantôt hip-hop, tantôt pop, sur les scènes allemandes. «Le prix du ticket avoisine les 60 euros pour finalement tout le week-end. C’est moins cher qu’un ticket de concert pour aller le voir seul sur scène», confie John Rech. Joris aura réchauffé l’atmosphère juste avant. Le chanteur pop s’est lui aussi taillé une belle réputation outre-Rhin dans un registre plus mélodieux. Engagé politiquem­ent contre l’extrême-droite, l’artiste défend toujours son troisième album, «Willkommen Goodbye», sur les scènes germanopho­nes.

Pépites et scène locale

Les petites pépites trouvent toujours une place sur cette affiche où le grand écart est permis. Vous n’aurez peut-être pas encore eu le temps de vous familiaris­er avec English Teacher, le groupe de Leeds emmené par Lily Fontaine ou encore avec Kids With Buns qui est en train de séduire la partie flamande de la Belgique. Vous serez séduit par la qualité de ces projets que lanceront idéalement des artistes luxembourg­eois. CHAiLD, propulsé sur le devant de la scène par son EP «Urgent Care» en 2023 et retenu parmi les huit finalistes pour représente­r le Luxembourg à l’Eurovision, côtoiera C’est Karma qui promène avec élégance sa pop ciselée et aérienne ainsi que Bartleby Delicate, Ryvage et Culture the Kid, trois autres projets locaux qui dégagent une atmosphère particuliè­re.

La scène grand-ducale sera encore à l’honneur le lendemain lors d’une journée dominicale qui se veut familiale sans qu’une tête d’affiche clinquante ne vienne assommer ses petits camarades du premier rang. Tali fera forcément partie des curiosités un mois après sa demi-finale au Concours Eurovision de la chanson à Malmö. L’artiste voudra prouver qu’elle n’est pas seulement la fille d’un hit. Pour l’entourer, Say Yes Dog, le trio germano-luxembourg­eois, fêtera ses dix ans de vie commune. Et même un peu plus. Au rayon internatio­nal, Balming Tiger et sa K-pop survitamin­ée devraient retourner le site et Naft, les bidouilleu­rs belges, ne feront rien pour le remettre en ordre avec leur techno.

Pour bien comprendre l’étendue du spectre musical proposé pendant ce premier week-end de juin, on notera encore la présence de Nikki Ninja & Afrobeatho­ven ou comment initier les enfants au hiphop ainsi que celle de Mambo Schinki, légende perchée derrière son orgue électroniq­ue.

Les cinq scènes, les ateliers, les performanc­es théâtrales et l’atmosphère particuliè­re de l’endroit devraient permettre à Usina de se redécouvri­r et surtout de s’inscrire dans la durée.

Un pas en arrière opéré en toute transparen­ce par l’équipe organisatr­ice.

Glaubt die ARD, dass die „Rentnercop­s“zu wenige junge Leute vor den Bildschirm locken?

Wenn die ARD das sagt, wird es wohl stimmen, ich würde es aber trotzdem infrage stellen. Zumal ich von wirklich vielen jungen Leuten immer wieder höre, dass sie die „Rentnercop­s“gucken. Die finden es toll, dass alte Menschen so rüstig, witzig und auch kreativ in ihrem Beruf sein können.

Hat die Absetzung der Serie vielleicht etwas mit Jugendwahn im Fernsehen zu tun?

Kann sein, ich glaube schon, dass die Sender immer wieder nach dem jungen Publikum schauen, und das ist ja auch ihr gutes Recht. Die Frage ist, ob man um ein junges Publikum buhlen soll, welches das öffentlich-rechtliche Fernsehen in der Breite doch gar nicht mehr hat. Die meisten Zuschauer sind älter als 50, das sind die Leute, die noch regelmäßig lineares Fernsehen gucken – und um die müssen wir uns doch hauptsächl­ich kümmern.

Wie endet es nun mit Ihrer Figur, dem reaktivier­ten Kommissar Reinhard Bielefelde­r?

Also erschossen oder so wird der nicht, keine Bange. (lacht) Aber dramatisch wird es schon. Er und sein Kollege Klaus Schmitz geraten in der letzten Folge unter Mordverdac­ht, kommen ins Gefängnis und treffen dort auf viele Kriminelle, die sie mal eingebucht­et haben. Das wird richtig eng für die beiden. Mehr will ich noch

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Photo: Marc Wilwert Tali fera forcément partie des curiosités du festival Usina un mois après sa demifinale au Concours Eurovision de la chanson à Malmö. L’artiste voudra prouver qu’elle n’est pas seulement la fille d’un hit.
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Ab heute ermitteln die „Rentnercop­s“immer mittwochs um 18.50 Uhr im Ersten: Reinhard Bielefelde­r (Bill Mockridge, r.) und Klaus Schmitz (Hartmut Volle).

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