DOSSIER
- Fêtes de fin d’année : Une offre pour tous vos besoins et envies
Les End of Year Parties font partie de la culture d’entreprise à Maurice. D’octobre à janvier, voire février, les fêtes d’entreprises sont des évènements qui se sont en quelques années, inscrits dans le calendrier des entreprises. Pour Moira Meo, Directrice du Marketing, PR & Communication du Maritim Hotels Mauritius, les hôtels offrent des cadres somptueux qui permettent aux employés de découvrir des cadres luxueux qui les sortent de leur quotidien. Les plaisirs culinaires sont pour elle un élément clé lorsque le choix se porte sur un hôtel. Pour Valérie Desvaux de Marigny de la Potinière, la demande des clients est en évolution constante avec comme élément principal, un bon rapport qualité/ prix. « Nous travaillons donc dans cette direction pour toujours leur assurer un service de qualité au meilleur prix. »
De nos jours, les compagnies oeuvrant dans le domaine, ont un champ d’action beaucoup plus étendu. Qu’il s’agisse de location de matériel ou d’accessoires, d’organisation d'événements, de conception, d’animation, de concerts, ou de spectacles, le choix est beaucoup plus large, et la concurrence beaucoup plus rude, comme le souligne Patrice d’Avrincourt, animateur radio et co- fondateur d’Events Creators: « Cela fait 11 ans que nous nous sommes lancés, et on constate que les nouvelles compagnies poussent comme des champignons. Il y a beaucoup de boulot, mais tout le monde n’arrive pas forcément à se faire une place au soleil. » Jean Luc Manneback, directeur d’Impact Productions, l’un des leaders de l'événementiel à Maurice, souligne que leur approche est d’étudier avec le client un concept original basé sur les 35 thématiques que nous proposons, ou bien sur une thématique
spécifique. « Le soir du Nouvel An, nous avons en général entre 30 et 40 évènements dont bien évidemment beaucoup de feux d’artifice, mais aussi des soirées complètes « clé sur porte » pour lesquelles le client nous fait confiance. Pour certains d’entre eux, et notamment les hôtels 5 étoiles, nous créons des évènements cousus mains à la manière de grands couturiers. Mais nous proposons aussi pour nos autres clients du « prêt à porter » . » Rémy Vachet, directeur de Rémy Vachet Production, fait partie des pionniers du secteur à Maurice. Selon lui, de nos jours, il y a assez de travail pour que tout le monde puisse y trouver son compte. « Plus il y a de concurrence, plus il y a de marché, affirme- t- il. C’est
donc une bonne chose » . Toutefois, ce qui différencie les prestataires, d'après le directeur artistique, c’est le professionnalisme avec lequel ils approchent le travail. « L'événementiel, c’est tout un métier. Il faut savoir faire plein de choses, mais aussi avoir un petit plus pour se distinguer. Moi, j’ai par exemple ouvert mon propre studio de
musique où j’enregistre des bandes- son pour mes événements. » Musique, sono, lumières, conceptions de thèmes, organisation, gestion des artistes, direction artistique, animation, connaissances techniques… La masse de domaines à maîtriser pour les professionnels de l'événementiel est effectivement impressionnante. Cependant, tous ne proposent pas une telle variété de services. Certains sont spécialisés dans la location de matériels de pointe, comme Event Creators: tapis rouge, scènes, estrades, podiums, sonorisation, marquises… D’autres se concentrent sur l’animation, ou sur l’organisation d'événements modestes mais qui ont lieu régulièrement pendant l’année. Patrice d’Avrincourt est d’avis que les tendances sont en pleine évolution, surtout en ce qui concerne la thématique pour les soirées: « Il y a dix ans, il était hors de question pour les grosses entreprises d’organiser des fêtes de fin d'année à thème ou des soirées déguisées, mais aujourd’hui ce n’est plus le cas. Ce genre d'événement rapproche les gens, et je pense que les dirigeants comprennent que plus leurs employés sont heureux, mieux ils travaillent. Cela crée une bonne ambiance dans la compagnie. ‘ Work hard, play hard’, comme on dit