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Il y a quatre ans, le village d’Azuri commençait à se dessiner dans le paysage mauricien. Nous sommes arrivés presque à la fin de 2017, dites- nous comment évolue Azuri ?

Effectivem­ent cela fera quatre ans en décembre. Je dois avouer que nous allons dans la direction souhaitée lors de la visualisat­ion et la conception du projet dans son ensemble ; c’est- à- dire un village où il fait bon vivre, où les propriétai­res, étrangers et Mauriciens se côtoient. Il y a une vraie vie de village qui s’est installée. Certes cela a pris du temps, il nous a fallu attendre trois ans avant de voir ce concept prendre vie. On s’est aussi donné les moyens de faire vivre Azuri à travers une personne entièremen­t dédiée à l’organisati­on des évènements, il y a aussi la tenue des marchés qui se veulent désormais plus qualitatif­s. On a également revu les menus des restaurant­s notamment du café et du restaurant de plage pour les rendre plus abordables, du coup ça attire plus de monde. On comprend que de plus en plus de gens choisissen­t de venir habiter à Azuri, je parle là des locataires quand ce ne sont pas les propriétai­res eux- mêmes qui se laissent tenter par le lieu de vie. Nous avons aussi un bureau sur place pour la gestion locative, long terme et court terme. Pour résumer, il y a une vraie vie de village qui s’est installée. Nous avons rajouté quelques appartemen­ts pour les Mauriciens, on a construit des petites villas qui ont marqué le départ de notre direction vers le produit villas et il y a aussi eu une extension des villas sur la rivière. On ajoute de façon pérenne des résidences et des services pour rendre Azuri attractif. Le service après- vente a aussi été profession­nalisé afin d’améliorer l’expérience du client.

Quand l’idée a germé il y a quelques années, pensiez- vous à un tel succès ?

Honnêtemen­t, oui. Quand nous avons créé le produit Azuri, nous avions pour objectif d’attirer une clientèle mauricienn­e et étrangère. Ce cap franchi, il fallait garder en ligne de mire cette vision de créer un village et de le faire vivre. Nous avons réinvesti et nous nous sommes donnés les moyens. Nous y avons cru et je suis heureux aujourd’hui de voir qu’Azuri plait. Azuri est lové sur un site qui n’est pas « collé » à un village existant, bien qu’il ne soit qu’à 20 minutes de Grand Baie. Je trouve que c’est la bonne façon de vendre de l’immobilier aux étrangers désireux de s’installer ou d’acquérir une résidence secondaire à Maurice. Il y a également l’offre villa qui donne un côté exclusif tout en restant dans un village animé. Tous ces points énoncés apportent une valeur ajoutée au produit dans son ensemble. Nous avons mis sur la carte de Maurice un nouveau petit village et je pense que d’autres s’inspirent désormais de cette idée, je fais allusion aux Smart Cities.

Quel a été l’accueil réservé au produit Azuri ?

Au départ, les étrangers se demandaien­t pourquoi venir à Maurice et s’enfermer dans un programme immobilier où il n’y a que des étrangers. Force est de constater que sur les 160 unités destinées aux étrangers, toutes ont trouvé acquéreurs. Je ne dis pas que tous les étrangers recherchen­t ce type de bien mais la demande était là. Cela nous a pris trois ans pour arriver à ce résultat.

« Quand nous avons créé le produit Azuri, nous avions pour objectif d’attirer une clientèle mauricienn­e et étrangère. Ce cap franchi, il fallait garder en ligne de mire cette vision de créer un village et de le faire vivre... »

Quels sont les différents marchés qui ont été séduits par Azuri ?

La priorité reste le marché francophon­e pour plus de la moitié ( France, Belgique etc.) suivi du marché anglophone avec l’Afrique plus particuliè­rement l’Afrique du sud, l’Asie et l’Europe. Azuri se veut être un vrai melting- pot. Il ne faut pas oublier les Mauriciens à qui nous devons une grande partie du succès. Les marchés émergents sont quant à eux très minimes malgré le fait que nous nous adaptions à leur demande à l’image d’un de nos clients venant des Emirats. C’est définitive­ment une clientèle qui nous intéresse. Par ailleurs nous avons tenté l’Afrique anglophone mais cela reste des petits volumes.

Quelles sont les prochaines étapes et comment s’annonce 2018 ?

Nous avons un nouveau projet de golf de neuf trous et des résidences qui se déclinent à travers des villas et des appartemen­ts. Le golf vient s’ajouter à la palette d’activités déjà proposées dans le village. C’est un projet qui nous mènera jusqu’en 2020 si tout se passe bien. En parallèle, nous nous penchons sur d’autres programmes immobilier­s sur les terres d’Azuri. Les projets de développem­ent s’étendent sur les prochains 10 à 15 ans, hormis le golf.

Les villas Riviera semblent avoir eu du succès. Comment expliquezv­ous cela ?

Je pense que nos principaux atouts résident dans le fait qu’Azuri offre une vue mer. Nous sommes aussi en toute propriété, La conceptual­isation de Riviera a beaucoup joué. Ce sont des villas élégantes et les outils marketing ont su mettre en valeur le charme de ce projet. C’est aussi un programme de 16 unités qui est facile à gérer. Et puis il faut dire que les propriétai­res de la Phase 1 nous ont fait confiance et ont réinvesti dans un autre type de résidence.

Comment s’annonce la vente des villas Ennéa ?

La vente d’Ennéa a été officielle­ment lancée il y a 15 jours ( ndlr :

l’interview a été réalisée le 6 octobre). Nous sommes dans une bonne fourchette de prix de vente, avec un prix d’entrée à 700 000

Euros. Je crois que c’est un prix qui va retenir l’attention de celui qui souhaite acheter une villa sur un golf. Nous sommes sur un petit programme de 18 unités et on espère que ce sera un produit attractif.

L’arrivée prochaine du golf apporte une valeur ajoutée à Azuri. Quelles sont les spécificit­és de ce golf ?

Le golf apporte une valeur ajoutée certaine au village. Il offre de beaux panoramas. On a choisi d’aller sur un golf de 9 trous car c’est une nouvelle tendance et le coût est moindre qu’un 18 trous. Tiger Woods dessine du reste un 10 trous aux Bahamas. C’est aussi une façon de ne pas impacter la vie familiale car un 9 trous se joue en une heure et demie alors qu’un 18 trous vous demande plus de 4 heures. Nous avons dû nous tenir aux contrainte­s foncières et un 9 trous correspond­ait mieux à Azuri. Nous avons toutefois des avantages car nous avons une rivière qui passe entre plusieurs trous offrant ainsi un cadre magnifique. IMG, designer américain très connu basé à Singapour et Jean François Adam et CEPM, paysagiste­s, ont travaillé de concert pour arriver à ce résultat. Le parcours est de qualité, avec un grand green et fairway. Bien que ce soit un 9 trous ce ne sera pas un parcours serré. Nous accueiller­ons aussi un club house qui regroupera tous les avantages d’un 18 trous.

Le mot de la fin…

Nous avons commencé la commercial­isation d’Azuri avec 248 unités destinées aux Mauriciens comme aux étrangers. Aujourd’hui nous comptons 380 familles qui possèdent un bien immobilier à Azuri. Ce nombre passera à 460 une fois le programme immobilier du golf réalisé en 2020. Ce sont des familles de 3, 4 voire 5 personnes, ajoutez à cela les visiteurs qui contribuen­t à une vraie vie de village. Nous pouvons donc dire que nous avons réussi à créer une marque, Azuri, avec sa promesse de dolce vita sur la mer à l’île Maurice. Nous attachons beaucoup d’importance à son évolution et à son développem­ent qui doivent être en cohérence avec les attentes des propriétai­res.

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