Travel-Iles by Côte Nord

CULTURE

Surprenant ! C’est le sentiment que nous avons eu quand nous avons rencontré Kan. Après l’avoir vu sur scène à l’Institut Français de Maurice, nous avons souhaité mieux le connaître. C’est entouré de ses nombreux instrument­s peu ordinaires que Kan nous a

- Kan Chan Kin

La passion des voitures anciennes Rencontre avec Shenaz Patel et Jocelyn Chan Low Connaissez- vous le concept Eleven ?

Amenez vos vieux objets, matériaux et instrument­s cassés qui ne servent plus à rien et Kan leur donneront une nouvelle vie. Tout est issu de sa créativité et de sa passion pour les iinstrumen­ts de musique du monde. Bien qu’il n’ait pas eu l’occasion de beaucoup voyager, il le fait à travers les nombreux instrument­s qu’il crée de ses mains et à l’aide de son imaginatio­n. Kan Chan Kin a fait un bond dans les paysages abstraits de la musique électroniq­ue à l’âge de 13 ans. On peut déjà comprendre qu’il arrive facilement à déceler les fausses notes. Il connaît également les règles de fabricatio­n de chaque instrument pour obtenir les bons accords. Kan a aussi connu une période comme DJ, producteur et organisate­ur d’évènements électro, pour ensuite se tourner vers les instrument­s acoustique­s. « Je suis un artiste qui est entre la tradition et la modernité. Je fais beaucoup de recherche sur les techniques utilisées pour fabriquer les instrument­s, je fais également beaucoup de rencontres qui me permettent de mieux comprendre les choses. À tout cela j’ajoute cette touche personnell­e et moderne. J’introduis des objets qui peuvent être utiles dans la création d’un instrument » . Vous n’avez qu’à lui donner un tuyau en PVC, quelques fils et une bouteille en plastique et il vous les transforme en guitare. Ou encore quelques morceaux de bois, une boîte en carton et deux petits bâtons pour que le son d’un xylophone en ressorte. Ces inventions sont impression­nantes. Et si vous fermez les yeux et tendez l’oreille, impossible de dire que c’est un instrument de musique fait avec des matériaux de récupérati­on. Le premier qu’il a fabriqué c’est un didgeridoo. Depuis cette grande première, l’envie de continuer dans cette démarche ne l’a jamais quittée. Kan est aussi un artiste qui est dans le partage. Il fait partie du collectif Enn losean vivab qui s’est fixé pour objectif de réveiller les conscience­s à travers des activités et des exposition­s. Le collectif a aussi travaillé sur un documentai­re, Anplastik, afin de conscienti­ser la population aux effets néfastes de la pollution, notamment du plastique, sur l’océan. Il organise des activités gratuites pour les enfants de la région du Morne et de La Gaulette et les conscienti­se sur la pollution. « Nous avons également tenu un concert qui mettait en avant ces instrument­s à base de produits recyclés » . Kan sera aussi au festival Kaz’Out le 3 novembre pour un sound healing.

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