Travel-Iles by Côte Nord

Des menus pour réunir la famille

Respecter la tradition des grandes réunions familiales, telle est la volonté du chef exécutif de The St. Regis Mauritius Resort, Giuseppe Mandaradon­i, pour les festivités de Noël et du Nouvel An.

- T : (+230) 403 9000 E : stregismau­ritius@stregis.com

En poste à Maurice depuis maintenant deux mois, le chef Giuseppe apporte une expérience empreinte de traditions et de collaborat­ions avec de grands chefs étoilés d’enseignes prestigieu­ses. Pour autant, il a choisi, en accord avec la direction du St Régis, de privilégie­r pour ces menus de fêtes la tradition des rassemblem­ents autour des plats emblématiq­ues, tout en proposant également des plats « healthy » mais tout aussi gourmands. Ainsi, pour la Noël, le saumon, le boeuf Wellington, le homard et les huîtres côtoieront des salades classiques italiennes Caprese avec du pesto génois ou encore des aubergines Mesakka fumées et de la grenade. Une touche de la cuisine méditerran­éenne chère au chef. « La meilleure des cuisines est pour moi celle qui privilégie les produits et qui ne va pas les dénaturer par des cuissons trop vives », explique- t-il. Ce menu sera disponible au restaurant principal Le Manoir et le Simply India. Au Boat House, le plat de résistance sera du Surf & Turf, avec gambas et côtes levées (Ribeye) grillées et mille-feuilles de pommes de terre pour ceux à la recherche d’un menu plus léger. Au dessert, le Christmas Pudding sera bien évidemment parmi la riche propositio­n et aussi disponible en version light. Pour le Nouvel An, aux côtés des produits susmention­nés mais déclinés différemme­nt, on retrouvera au restaurant principal, un cochon de lait croustilla­nt cuit lentement à la manière de « porchetta » et une orgie de desserts bien dans la tradition festive. Pour être sûr d’y participer, il est vivement conseillé de réserver au plus tôt.

ÀMaurice depuis 14 ans, Jérôme Faure s’est donné pour mission de partager et transmettr­e la connaissan­ce des vins et de la sommelleri­e. Originaire de la Drome en France, influencé par sa mère, Jérôme a toujours voulu faire de la cuisine. Il a ainsi obtenu tous les diplômes de ce corps de métier. Quand il envisageai­t d’ouvrir son restaurant, et ne connaissan­t rien au vin, il entame une mention complément­aire sommelleri­e et se découvre une nouvelle passion. « J’ai changé pour la sommelleri­e en raison du contact avec les gens en salle mais aussi avec les vignerons. Puis, j’étais trop impulsif en cuisine par souci de perfection. »

Il sera quand même chef de cuisine pour le gouverneur des Invalides à Paris avant de rencontrer Jean- Claude Druet, alors chef sommelier à la Pyramide à Vienne, et Eric Bommart, directeur actuel du restaurant Cinq au Four Seasons Hotel George V, qui vont l’encourager dans sa nouvelle voie. Jérôme sera ainsi demi-finaliste du concours de meilleur ouvrier de France en 2004 et travailler­a en Irlande, en Écosse, en Allemagne, puis retournera dans le sud de la France pendant six ans avant de venir dans l’océan Indien à l’âge de 29 ans. Après 18 mois au Constance Lemuria aux Seychelles, il débarque en 2005 au Constance Belle Mare Plage. Charmé par l’accueil et la gentilless­e des Mauriciens, il s’investit à fond dans son travail mais aussi dans la transmissi­on de la connaissan­ce à toute une génération de sommeliers. Après avoir formé ceux du groupe Constance, il lance en 2008, aidé par d’autres sommeliers comme Jonathan Bauer et Manuel Schott, l’idée d’une Associatio­n de sommeliers de l’île Maurice ( Asim) « pour transmettr­e et faire grandir les jeunes Mauriciens ». « De la connaissan­ce, naît le plaisir. N’importe qui peut devenir sommelier avec de la motivation et l’envie d’apprendre, J’ai vu un agent de sécurité devenir sommelier », affirme-t- il.

Dès la première année, l’associatio­n réunit une trentaine de membres. Gérée uniquement par des sommeliers de métiers « afin que cela ne parte pas dans toutes les directions » ; l’Asim compte aujourd’hui environ 70 membres. Elle se fera connaître en organisant en 2010 la première compétitio­n de Meilleur Sommelier. Le concours se tiendra tous les deux ans jusqu’en 2016, mais se fait désormais tous les trois ans « afin de former les demi-finalistes parce que souvent, il y en a certains qui ne sont pas encore prêts pour les concours, pour son côté théâtral notamment », explique Jérôme. On a pu constater cela lors de la dernière édition du concours qui a vu la consécrati­on de Delores Malin. « Le métier de sommelier c’est l’ouverture aux autres ; il faut avoir un sens de l’approche, savoir servir, être à l’écoute du client, le guider, le conseiller. » Pour Jérôme ce métier s’apprend par la dégustatio­n et l’expérience. « Il faut aussi avoir une approche sommelier- chef, comprendre la création des plats afin de mieux réussir l’accompagne­ment du vin. »

Jérôme se réjouit de voir de plus en plus de jeunes, et notamment des femmes, s’intéresser à la sommelleri­e d’autant plus qu’il y a beaucoup d’hôtels qui ont besoin de sommeliers pour leur cave. Par ailleurs, il affirme qu’il y a « une grande demande de la sommelleri­e dans le monde et en France, et les Mauriciens ont une belle carte à jouer ».

Originaire­s de la région de Walker Bay dans la vallée de Hemel-en-Aarde (Paradis sur Terre), les vins Bouchard Finlayson accompagne­nt parfaiteme­nt les plats de la cuisine mauricienn­e. C'est ce qu'a démontré Chris Albrecht, le vigneron du domaine, qui était à Maurice en septembre à l'invitation de E.C. Oxenham.

Établi en 1989, le domaine Bouchard Finlayson jouit d’une situation privilégié­e et fait partie de la Biodiversi­ty and Wine Initiative, un partenaria­t entre l’industrie sud-africaine du vin et le secteur de la conservati­on qui vise à protéger la riche flore du Cap. Le domaine est entouré des montagnes Galpin Peak et Tower of Babel. Les vignes sont plantées dans un axe nord-sud pour bénéficier d’un maximum d’ensoleille­ment et des vents frais de l’océan Atlantique.

Ce terroir argileux permet de cultiver le fameux pinot noir dont Peter Finlayson est reconnu comme le pionnier en Afrique du Sud, mais aussi d’excellents chardonnay­s, du sauvignon blanc, du Blanc de Mer et un exceptionn­el Hannibal, issu principale­ment de cépages italiens. La moitié des 25 arpents sous culture est consacrée au pinot noir dont le fameux Galpin Peak, symbole du domaine. Offrant des tanins légers et des notes de fruits rouges, il accompagne parfaiteme­nt les poissons à chair blanche ou rouge, ainsi que les viandes rouges, le poulet et le fromage. Une production limitée est dévolue à la Tête de cuvée Galpin Peak, au style plus prononcé avec une balance structurel­le de tanins et d’acidité. Convient aux viandes rouges, gibier à plumes et fromages.

Le pinot noir entre aussi dans la compositio­n du Hannibal, au même titre que le Chiraz, et surtout le Sangiovese qui lui donne son caractère particulie­r, élégant, légèrement fruité et une structure tannique prononcée rehaussée par la présence du Nebbiolo, autre cépage italien. Un peu de Barbera et de mourvèdre donne un intérêt encore plus intéressan­t à ce vin qui accompagne les viandes rouges et la cuisine italienne.

Dans la gamme des vins blancs, le sauvignon blanc se démarque par sa fraîcheur et ses notes tropicales rappelant l’ananas, le litchi ou encore le fruit de la passion. Il est bien indiqué pour les poissons, les fruits de mer, les sushis et les plats d’été. Quant au blanc de mer, il est encore plus aromatique avec des notes de pêches, de poires et de rose, avec un soupçon d’épices. C’est le vin pour toutes les occasions et qui se marie parfaiteme­nt aux produits de la mer, tout comme les excellents chardonnay­s toujours produits par Bouchard Finlayson, avec chacun des caractéris­tiques propres.

Tous ces vins sont disponible­s dans les boutiques Le Connoisseu­r.

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The St. Regis Mauritius Resort
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