Une chorégraphie qui exprime la multiculturalité mauricienne
Jean-Christophe L’Omelette, connu sous son nom d’artiste, Maïsta, est l’auteur de la musique sur laquelle la délégation mauricienne a défilé lors de Laserenad qui a eu lieu pendant la 34e édition du Festival Kreol.
Les membres de cette délégation ont été unanimes à reconnaître qu’ils ont reçu un accueil de plus chaleureux de la part des organisateurs seychellois. Pour l’artiste mauricien, ce Festival Kreol, organisé par le ministère de la Culture, montre bien la valeur que le gouvernement de cette république des Seychelles accorde à la créolité. « La ville de Victoria à Mahé mérite qu’elle soit reconnue comme la capitale du monde créolophone », déclaret-il.
À l’île Maurice, on peut faire la même chose, si ce n’est mieux, mais pour Maïsta, « il faut de la volonté de reconnaître la créolité comme culture dans sa globalité, sans aucune connotation communale ». « C’est quelque chose qui appartient aux habitants du pays. Il faut une nouvelle façon de penser, d’agir, de reconnaître les valeurs de tout un chacun, de mettre en avant une identité mauricienne », ajoute-t-il. « Maurice a une population de culture créole, avec de multiples communautés qui pratiquent différentes religions ».
La chorégraphie choisie par les artistes mauriciens, lors de ce défilé, est ce mélange de musiques, de danses, d’expressions corporelles, qui illustrent bien cette façon de vivre qui fait de nous une population très unie, au-delà de nos différences, conclut Jean-Christophe L’Omelette.