Monaco-Matin

« Que le scrutin ne soit pas contesté »

Thierry Solère, président du comité d’organisati­on de la primaire

- PROPOS RECUEILLIS PAR JEREMY COLLADO

Chargé du bon déroulemen­t du scrutin, le député LR des Hautsde-Seine, par ailleurs soutien de Bruno Le Maire, se félicite que les règles de la primaire aient été adoptées à l’unanimité. Le débat peut commencer.

Y aura-t-il assez de bureaux de vote ? Oui. Il fallait mettre le plus de bureaux là où nous avions le plus d’électeurs. Ensuite, nous avons veillé à ce qu’il n’y ait pas h de queue dans les grandes villes ni h de voiture à faire dans les zones rurales. Ces décisions ont fait consensus, je m’en félicite.

En dessous de quel seuil de participat­ion cela serait-il un échec ? Chacun va comparer avec les chiffres de la primaire PS en , où , millions d’électeurs s’étaient déplacés. Les électeurs de la primaire de la droite et du centre choisiront certaineme­nt le prochain président de la République. L’objectif, c’est de rassembler les Français. Je rappelle que cette primaire est ouverte à tout le monde, à condition de payer deux euros et de signer une charte comme quoi on souhaite l’alternance et qu’on adhère aux valeurs de la droite et du centre.

Ne craignez-vous pas qu’elle soit faussée par des électeurs de gauche ?

Nous avions eu le même débat en . Les études montrent que c’était marginal. Quand on fait de la politique, on ne demande pas aux électeurs s’ils ont voté Hollande en  ou Mitterrand en . On s’adresse à tous les Français.

La primaire n’est pas dans la culture de la droite. Pourquoi la faire ? C’est vrai. Et il faut qu’il y ait un débat et non pas un pugilat. Il peut y avoir des moments de polémique, des tensions, c’est la démocratie. La primaire donnera une force supplément­aire à notre candidat. Il faut qu’elle ne soit pas contestée. Nous avons donc interdit les procuratio­ns.

Craignez-vous des divisions, avant et après la primaire ? Si on ne fait pas la primaire, on sera divisés en . Les sept candidats ont donc signé un engagement, sur l’honneur, de soutenir le vainqueur. Vous savez, à part en  et , la droite a toujours été divisée au premier tour de la présidenti­elle. Dans le contexte que connaît la France, l’unité est obligatoir­e.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Monaco