« Que le scrutin ne soit pas contesté »
Thierry Solère, président du comité d’organisation de la primaire
Chargé du bon déroulement du scrutin, le député LR des Hautsde-Seine, par ailleurs soutien de Bruno Le Maire, se félicite que les règles de la primaire aient été adoptées à l’unanimité. Le débat peut commencer.
Y aura-t-il assez de bureaux de vote ? Oui. Il fallait mettre le plus de bureaux là où nous avions le plus d’électeurs. Ensuite, nous avons veillé à ce qu’il n’y ait pas h de queue dans les grandes villes ni h de voiture à faire dans les zones rurales. Ces décisions ont fait consensus, je m’en félicite.
En dessous de quel seuil de participation cela serait-il un échec ? Chacun va comparer avec les chiffres de la primaire PS en , où , millions d’électeurs s’étaient déplacés. Les électeurs de la primaire de la droite et du centre choisiront certainement le prochain président de la République. L’objectif, c’est de rassembler les Français. Je rappelle que cette primaire est ouverte à tout le monde, à condition de payer deux euros et de signer une charte comme quoi on souhaite l’alternance et qu’on adhère aux valeurs de la droite et du centre.
Ne craignez-vous pas qu’elle soit faussée par des électeurs de gauche ?
Nous avions eu le même débat en . Les études montrent que c’était marginal. Quand on fait de la politique, on ne demande pas aux électeurs s’ils ont voté Hollande en ou Mitterrand en . On s’adresse à tous les Français.
La primaire n’est pas dans la culture de la droite. Pourquoi la faire ? C’est vrai. Et il faut qu’il y ait un débat et non pas un pugilat. Il peut y avoir des moments de polémique, des tensions, c’est la démocratie. La primaire donnera une force supplémentaire à notre candidat. Il faut qu’elle ne soit pas contestée. Nous avons donc interdit les procurations.
Craignez-vous des divisions, avant et après la primaire ? Si on ne fait pas la primaire, on sera divisés en . Les sept candidats ont donc signé un engagement, sur l’honneur, de soutenir le vainqueur. Vous savez, à part en et , la droite a toujours été divisée au premier tour de la présidentielle. Dans le contexte que connaît la France, l’unité est obligatoire.