Un festival !
L’ASM menait tranquillement 3 à 0 à la pause et n’a pas eu à forcer son talent pour cartonner Metz (7-0). Ce matin, le club princier est leader de Ligue 1
Les Monégasques ont fait sensation en s’imposant à Metz 7-0 ! Grâce à cette victoire, ils reprennent la tête de la L1 en attendant Nice-Lorient (17h).
Monaco a toussé 30 secondes. Le temps d’un crochet de Mevlüt Erding sur Kamil Glik. Et puis la machine monégasque s’est mise en route. Violemment. Sur la première accélération, Monaco ouvre le score. Sur la deuxième, profitant de la naïveté messine, le KO est fait. Sur la troisième, on frôle l’humiliation. 3-0 à la pause, sans forcer, emballez c’est pesé. Le penalty de Fabinho, le doublé de Carrillo et le dernier but de Boschilia, en seconde mi-temps, alourdiront la note. Au final, Monaco a tiré 16 fois au but (11 cadrés, 7 buts) et n’a jamais semblé se faire violence. C’était presque trop facile. 70, c’est « Fanny » au tennis de table. Niveau efficacité, on frôle l’excellence. Décidément, cette équipe sait parfaitement gérer les matches contre les « moins puissants », ce qui lui manquait l’an dernier. Lille, Rennes, Nantes, Angers et maintenant Metz, Monaco ne force pas son talent et continue d’engranger des victoires sans trop puiser dans ses réserves tout en gonflant sa différence de buts. Et comme tout allait dans le bon sens, hier, dans la fraîcheur de Saint-Symphorien, Valère Germain s’est fait du bien, à la tête surtout. Deux mois sans marquer, ça vous pèse sur l’esprit quand vous êtes buteur. Même Guido Carrillo, pourtant moqué quand le football ne se joue pas dans les airs, a été dans le ton et retrouvé le chemin des filets (son dernier but remontait au 20 février contre Troyes). La première période été d’une telle simplicité que la fin de la mitemps a tourné autour de l’échauffement de Morgan De Sanctis, persuadé que Subasic avait un adducteur qui sifflait. Le portier remplaçant s’est assoupli derrière une glacière avant de se faire rappeler
à l’ordre par le quatrième arbitre. Le portier a râlé. Tout en gestes, forcément.
points en matches
3-0 à la pause, on fait quoi ? Metz a légèrement poussé après la pause, sans doute vexé, mais en vain. Monaco a alors repris sa mainmise technique sur le match, asphyxiant les Messins par des longues séquences de possession, des changements
d’aile et des dédoublements. L’expulsion de Doukouré, à l’heure de jeu pour une semelle sur N’Doram, va définitivement ranger la fin de match dans la case « anecdote » puisque Monaco va rajouter quatre buts en supériorité numérique signant ainsi une victoire historique hors de ses bases. Pour ce premier tunnel de matches (7 matches en 21 jours), à l’exception de la sortie de route niçoise, Monaco a
rendu une copie presque parfaite : 5 victoires, 1 nul et 1 défaite Avec 19 points en 9 journées, L’ASM tourne même à plus de 2 points par match. Il est encore trop tôt pour dire qu’il s’agit d’un rythme de champion, mais Monaco avance vite. Et bien. En attendant le résultat de Nice, cet après-midi, l’escouade princière est même maillot jaune provisoire de la Ligue 1 avant la trêve et enchaîne les cartons offensifs, pourtant privée
de Falcao et Nabil Dirar. Tout va bien, en somme. Leonardo Jardim aimerait reposer ses troupes durant cette fenêtre internationale mais la moitié de l’effectif va s’éparpiller aux quatre coins de l’Europe. C’est aussi ça, la vie d’un grand club.