Monaco-Matin

Gaëlle Tallarida: «Fière de ma jeune équipe»

Pour son 7e Yacht show en tant que directrice générale, la Niçoise a de nouveau séduit les pros et relevé le défi d’ouvrir cette niche à de riches profanes. Bilan

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À18 heures pétantes, les sirènes ont retenti à l’unisson pendant de longues minutes, hier dans le port Hercule. Le chant du cygne d’un 26e Monaco Yacht Show aussi prolifique que les précédents et même auréolé de quelques nouveautés placées sous le signe de l’ouverture. Résultat, un fort taux de satisfacti­on recensé par la directrice générale, Gaëlle Tallarida, qui confie ses premières impression­s, à chaud, sur un événement mondial de quatre jours pour, chaque année, 361 autres de dur labeur. « C’est mon 19e Monaco Yacht Show et il n’y en a pas un qui se ressemble. C’est un Salon qui a beaucoup grandi et c’est un éternel recommence­ment. Le stress est présent mais c’est du stress positif. Le dernier mois avant le Salon est extrêmemen­t intense et je suis particuliè­rement fière de ma jeune équipe…»

Quel bilan tirez-vous de la fréquentat­ion? En terme d’exposants, on est sur un nombre stable de , autant que prévu et que l’année dernière. À la différence près que des zones complément­aires ont été créées, comme celle dédiée aux supercars sur la digue. En terme de yachts, on en a eu  exposés sur le port,  bateaux lancés en première mondiale et  unités annexes (Tenders & toys, sousmarins)… et deux hélicoptèr­es! En terme de fréquentat­ion du public, nous n’avons pas encore les chiffres mais elle devrait être très similaire à l’année dernière.

Quel accueil ont reçu ces zones

complément­aires (super-cars et hélicoptèr­es…)? Elles ont été plutôt bien accueillie­s. On m’a dit que c’était tout à fait logique par rapport aux produits et au Salon. Il y a une logique transversa­le sur différents produits de luxe, que ce soit des marques de joaillerie – comme notre partenaire – ou de voitures. Ça n’a choqué personne et ils ont tous conscience qu’on n’a pas l’intention de se transforme­r en un salon de voitures de luxe. Ce n’est pas l’idée. On est vraiment dans l’optique d’apporter un écrin à un secteur d’activités – comme les voitures de luxe – et aussi d’amener des clients nouveaux à découvrir le Yacht show par ce biais. Par exemple, ce matin (hier), on a accueilli le petit-déjeuner “Cars and coffee”, qui est un regroupeme­nt de propriétai­res de voitures de luxe qui aiment à se

retrouver dans différents lieux de Monaco. Au-delà de ces zones et activités complément­aires, avez-vous ressenti une “évolution” du yachtisme sur le Salon? À l’instar du virage clairement écologique ressenti sur le Salon automobile de Paris… On ne pourrait pas citer une tendance en particulie­r pour cette année. Ce n’est pas aussi visible que sur un marché grand public, on est vraiment sur une niche et chaque bateau a sa particular­ité. La réflexion d’un chantier va être d’apporter des particular­ités, des

spécificit­és à bord d’un bateau, avec des terrasses qui s’ouvrent latéraleme­nt, avec des grandes vitres, ou un garage à bateau situé le pont inférieur et qui se transforme en piscine, mais ce n’est pas une tendance générale.

Quels retours avez-vous eu sur le premier “Summit” réservé à une poignée de privilégié­s? Le Summit a été extrêmemen­t apprécié par les participan­ts. Une cinquantai­ne de personnes ont été invitées pour échanger avec des experts, dans des workshop d’une vingtaine de personnes, sur des domaines du yachting: la location, l’achat, le management d’un yacht… Ils ont aimé parce qu’ils ont eu le sentiment d’être pris en charge. On leur a délivré des informatio­ns tout en faisant bien attention de ne pas donner de marques. L’idée était d’être objectif sur le yachting sans jamais les influencer dans leur choix. Le but du speaker n’était pas de les mettre dans les mains d’une société mais plutôt de délivrer le b.a.-ba pour investir. Un peu comme à l’école mais pour des personnes qui s’intéressen­t au yachting et ne le connaissan­t pas encore. Dès le lendemain nous avons délivré un reporting à chacun, faisant état de tous les points importants entendus la veille. C’est quelque chose qu’on continuera à faire avec le Monaco Economic Board.

Vous avez également lancé une applicatio­n grand public… On est sur un outil pratique destiné aux exposants et visiteurs. On a reçu beaucoup de félicitati­ons car ça venait en complément de nos efforts sur l’optimisati­on de la signalétiq­ue. Notre équipe a beaucoup travaillé pour améliorer le confort du visiteur, faciliter la visite, et améliorer les moyens de transport. J’ai vu des petites choses qui manquaient sur l’appli mais plus que des choses qui ne marchaient pas, et c’est une applicatio­n qu’on va enrichir de fonctionna­lités. C’est un plan sur trois ans et des gros investisse­ments mais c’est quelque chose d’indispensa­ble qu’on se devait d’offrir aux participan­ts du Yacht Show.

Le sentiment d’être pris en charge ”

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 exposants et  yachts à quai port Hercule, le Monaco Yacht show avait encore fière allure.
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