La justice s’adapte à la “déferlante” des dossiers terroristes
« Nous sommes indubitablement face à un défi. Sur les neuf premiers mois de , on a eu une hausse de , % du nombre d’informations judiciaires ouvertes en matière de terrorisme, par rapport à l’année précédente. Dans le même temps, le nombre de dossiers traités a augmenté de ,% », a indiqué, hier, le président du tribunal de grande instance de Paris, Jean-Michel Hayat. Pour faire face à l’augmentation du nombre de dossiers, la première mesure a été d’augmenter le nombre de magistrats, a-t-il rappelé. Alors qu’« il y avait, il y a deux ans, huit cabinets d’instruction antiterroristes, il y en aura dix d’ici la fin novembre » et «unonzième poste » a été demandé. S’agissant des dossiers terroristes passant devant les chambres correctionnelles, pour des délits d’apologie du terrorisme ou des consultations de sites djihadistes par exemple, « il n’y a pas d’embouteillage: il n’y a pas un dossier en attente d’audiencement », a assuré le président du TGI. Pour faire face à ce « nouveau défi », une « déferlante plutôt attendue au
deuxième trimestre » ,il estime que la cour d’assises spéciale qui juge les crimes terroristes, qui compte actuellement sept magistrats professionnels, pourrait « passer à cinq magistrats ».