Monaco-Matin

« Je m’amuse à être la femme de Dubosc »

M6 teste Les Beaux Malaises, avec Anne Marivin (Bienvenue chez les Ch’tis), une comédie adaptée d’un programme québécois

- PROPOS RECUEILLIS PAR JULIA BAUDIN

Dans Les Beaux Malaises, ou la vraie fausse vie de Franck Dubosc, Anne Marivin est Madame Dubosc,épousefict­ivedel’humoriste et comédien, pour qui le tournage de ces quatre premiers épisodes a été une vraie partie de plaisir. Entretien.

Qu’estce que ça fait de jouer le rôle de Madame Dubosc ?

Très chouette. Nous nous sommes rencontrés sur le tournage d’Incognito , du même réalisateu­r, Éric Lavaine. Et depuis, Franck m’a contactée à plusieurs reprises pour jouer, ou sa femme, ou dans des films dans lesquels il était, sans que jamais rien n’aboutisse. Et voilà qu’il me parle de l’adaptation française des Beaux Malaises, me demandant à nouveau de jouer sa femme…

Il y a donc eu un moment où vous ne pouviez plus refuser…

Si j’avais trouvé ça mauvais, je n’aurais pas accepté. Il se trouve que j’ai vu la série canadienne et que je l’ai trouvée vraiment bien. Pas pour son côté gaguesque peutêtre la composante qui me plaît le moins dans ce genre de programme , mais parce que, sous couvert de comédie et de vraie fausse vie, elle parle du couple, de la vieillesse, du handicap, des enfants, d’éducation, de la notoriété, de tout. Elle va assez loin. Et elle en parle bien.

Et de Franck Dubosc…

Bien sûr, mais sans que ce soit jamais caricatura­l, autocentré ou narcissiqu­e. Parce que le gars n’est pas comme cela et que, vous le noterez, il n’a généraleme­nt pas le meilleur rôle.

Comment faire le distinguo entre vraie vie et fausse vie ?

Les Beaux Malaises est l’adaptation francisée, mais fidèle, d’une série incarnée par l’humoriste québécois Martin Matte et produite au Canada. La société de production Kabo et Éric Lavaine, le réalisateu­r, se sont contentés, entre guillemets, de remplacer Matte par Dubosc. Il ne s’agit donc pas d’un récit autobiogra­phique mais bien d’une fiction, doublée d’une incursion dans la vie simplement compliquée de Franck Dubosc et qui, finalement, se révèle être, peu ou prou, la même vie que celle du téléspecta­teur.

Et vous, alors ?

Moi je m’amuse à être sa femme. Et j’ai généraleme­nt le bon rôle… Je suis celle qui le connaît le mieux, dans la vie publique et dans la sphère privée. Je gère la petite entreprise. Les séances chez le thérapeute sont particuliè­rement justes.

Êtesvous partantes pour d’autres épisodes ?

Ah oui !

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AnneMarivi­n:«Ilnes’agitpasd’unrécitaut­obiographi­quemaisd’unefiction,doublée d’uneincursi­ondanslavi­esimplemen­tcompliqué­edeFranckD­ubosc.»

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