Foire en fête
La Foire internationale de Monaco a ouvert ses portes, hier, à l’Espace Fontvieille. A visiter jusqu’à lundi prochain
La Foire internationale de Monaco a ouvert ses portes hier. Une centaine de stands, marqués par une montée en gamme, attendent les visiteurs jusqu’à lundi.
Maurice a beaucoup de mérite. Il a réussi à faire revivre la Foire de Monaco dans un contexte général difficile.» Stéphane Valeri sait de quoi il parle, lui qui est à l’origine de la création de ce rendez-vous commercial, en 1988, avec le même Maurice. Ce Maurice Cohen qui, voici trois ans, a décidé de redonner vie à cette foire qui avait disparu du calendrier monégasque. Hier, côte à côte, le conseiller de gouvernement-ministre des Affaires sociales et de la Santé et le patron de la société Monaco Communication - les deux anciens associés - ont inauguré cette nouvelle édition de la Foire internationale de Monaco, en présence notamment de Jacques Boisson, secrétaire d’État du prince Albert II – le souverain n’a pas pu assister à l’inauguration, en raison d’un déplacement à Moscou (lire par ailleurs).
Tous les ingrédients réunis
Tout a commencé à 10 heures précises par un moment inédit qui flirtait avec l’insolite : l’hymne monégasque chanté par une soprano japonaise, entourée de deux compatriotes, une harpiste et une pianiste. Rarement, si ce n’est jamais, l’hymne national aura pris des accents du pays du Soleil-Levant. C’était l’une des surprises qui allaient entourer l’inauguration de l’événement commercial dont le thème, sans surprise, est « Sur la route du Japon…» La délégation officielle, aussitôt l’hymne chanté et le ruban coupé, a visité la foire et la centaine de stands qui y sont installés, sous le chapiteau de Fontvieille, dans l’espace mitoyen et à l’extérieur. Tous les ingrédients d’une foire commerciale y sont réunis. Il y a des pianos, des cuisines, des canapés, des salles de bains, des cuisines, des tapis d’Orient, des loggias qui se soulèvent avec un seul doigt.
Montée en gamme
Au fil de la promenade, on peut s’asseoir sur des chaises en forme de femme nue – ces messieurs de la délégation ont apprécié –, caresser des carreaux de gazon synthétique, découvrir des poêles révolutionnaires, tester du maquillage, goûter de la charcuterie ou du fromage, déguster un verre de vin ou de rhum, essayer une chapka en vison. Et même découvrir l’intérêt de réaliser des investissements dans la collectivité de Saint-Martin, en Guadeloupe. Cette année, l’ouverture internationale est très marquée, un quart des stands n’étant ni monégasques, ni français. De plus, les vendeurs de mobilier et décoration d’intérieur sont plus nombreux. La montée de gamme des exposants est évidente. Autant de bonnes raisons d’aller faire un tour à la Foire internationale de Monaco, qui se poursuit jusqu’à lundi prochain.