La reconquête d’Alfa Romeo
Avec le lancement de la Giulia, qui vient chasser sur les terres de BMW et d’Audi, la marque au Biscione repart enfin à l’offensive. Rencontre avec Sébastien Perrais, son directeur en France
Le marché français est incontounable pour Alfa Romeo. C’est le premier pour la marque après l’Italie. Nous sommes dans une période de reconquête avec le lancement de Giulia et l’arrivée progressive de ses différentes versions et deux nouveaux moteurs de ch diesel et ch essence sur la Veloce, avec une nouvelle transmission intégrale.
Comment a été accueillie la Giulia, attendue depuis longtemps et commercialisée cet été ? Les gens sont bluffés par sa tenue de route. On retrouve vraiment l’ADN d’Alfa Romeo : des belles voitures avec un chassis exceptionnel. Clients, professionnels, journalistes : il y a vraiment un consensus pour dire que Giulia respecte cet héritage Alfa Romeo et « Avec la Giulia, on retrouve vraiment l’ADN d’Alfa Romeo : des belles voitures avec un chassis exceptionnel »
redonne ses lettres de noblesse à la marque. Les ventes de Giulia sont conformes aux objectifs et Alfa Romeo est de nouveau en croissance.
C’est une voiture qui vous
permet de conquérir de nouveaux clients ? Nous faisons moitié-moitié entre les clients du groupe et les nouveaux. Mais les premiers clients sont souvent des clients de la marque. Il y avait une
grosse attente de la part des Alfistes. Nous redécouvrons beaucoup d’anciens clients. Il y a une émotion indescriptible autour de la marque, une relation affective. Les gens qui ont eu des Alfa dans le passé retrouvent le chemin des concessions.
Le réseau attendait des nouveautés depuis longtemps... Nous avons un réseau qui investit beaucoup et qui change. Nous avons par exemple un nouveau concessionnaire à Nice. Nous avons également de nouvelles normes de showroom. Cela démontre que la marque repart, que nous sommes au début d’une nouvelle ère.
Quelles sont les prochaines nouveautés ? Nous avons annoncé la présentation en novembre au salon de Los Angeles d’un x qui sera commercialisé en Europe au printemps . Avec nos futurs modèles, nous allons attaquer les marchés américain et asisatique. C’est cette ambition qui nous permet de développer des technologies telles que celles dont nous avons équipé la Giulia. Cela représente des milliards d’investissements que nous ne pouvons pas amortir sur le seul continent européen.
Il y a encore des clichés sur la fiabilité des Alfa ? Il y en a sur toutes les marques, et nous ne sommes pas épargnés. Les italiennes sont aussi fiables que les allemandes ou les françaises. Depuis les années , il n’y a aucun problème sur nos voitures. C’est pour cela que, dans nos offres, nous mettons en avant la garantie trois ans - km.