Une tête de sanglier devant une mosquée à Nice
Michel Caux, 51 ans, condamné dans une affaire de drogue, la semaine dernière, par le tribunal correctionnel de Nice, tient à préciser qu’il n’est pas mêlé au commerce de cocaïne de son neveu, contrairement à l’avis du parquet. Son neveu, qui comparaissait détenu, a été condamné à deux ans de prison dont un avec sursis et deux ans de mise à l’épreuve.. Michel Caux, lui, a été condamné à six mois de prison, une peine aménageable, « pour transport, acquisition détention. » « J’ai été condamné pour la détention de 16 g de hachisch découverts chez moi », affirme le prévenu qui explique en faire un usage thérapeutique. En raison d’une maladie du foie, le cannabis l’aiderait à retrouver de l’appétit. A noter que le tribunal a relaxé l’ensemble des prévenus pour association de malfaiteurs. Un nouvel acte de malveillance a ciblé la mosquée En Nour à Nice, dans la nuit de lundi à mardi. Un ou plusieurs inconnus ont déposé une tête de sanglier devant le lieu de culte. Des policiers de la Sûreté départementale ont été chargés de l’enquête. Dans un tweet, Gilles Clavreul, délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, a exprimé sa solidarité « envers nos compatriotes musulmans de Nice, visés par la bêtise et la lâcheté ». Est-ce un hasard ? Aujourd’hui même, le tribunal correctionnel rend son jugement concernant deux Niçois qui avaient abandonné, en juin, au même endroit, le cadavre d’un sanglier. Leur geste avait consterné la communauté musulmane, peu avant l’ouverture d’une mosquée très controversée, objet d’un contentieux entre la Ville et la préfecture. Le parquet a requis contre eux un travail d’intérêt général. Les avocats de la défense, Mes Marchio et Mindeguia, avaient soulevé un problème de qualification juridique, leurs clients étant poursuivis pour le délit de violence en raison de l’appartenance religieuse. La défense estime qu’il s’agit plutôt de provocation non publique à la haine, passible d’une simple contravention. Un homme de 38 ans est décédé hier, vers 9 heures, sur l’avenue de la Liberté, à Golfe-Juan, à la suite d’un accident de la circulation. Le choc frontal impliquant la voiture de la victime et un camion benne a eu lieu au niveau de la plage de la Mirandole. Sans que l’on en connaisse pour l’instant les circonstances, la voiture, qui circulait en direction de Golfe-Juan, a percuté le camion roulant en sens inverse. Choqués, les trois agents de la communauté d’agglomération de Sophia Antipolis qui se trouvaient à bord du camion, ont été pris en charge par les sapeurspompiers.