Qu’elle était belle Kacem!...
Comme la plupart des femmes politiques disposant d’un patronyme à rallonge (Saunier-Seïté, Alliot-Marie, Kosciusko-Morizet), Mme Vallaud-Belkacem sait mettre les bouchées doubles quand les médias semblent manquer d’appétit. Ainsi, plutôt que de se préoccuper de l’absentéisme des écoliers (trop nombreux), a-t-elle décidé de s’attaquer à l’absentéisme des professeurs (pas assez nombreux). Je suppose que la première mesure consistera à ce que ce soit les chères têtes blondes qui procèdent à l’appel des têtes chauves chargées de la transmission du savoir. En cas de défaillance non justifiée (les enseignants qui sèchent leurs cours produisent rarement un mot d’excuse de leurs parents) les collégiens seront autorisés à désigner un remplaçant capable de divertir la classe à l’aide d’imitations pédagogiques et de petits jeux dotés avec le salaire (suspendu) du prof en cavale. Toutefois, le problème le plus important réside dans l’absence définitive annoncée pour le début du mois de mai de l’actuelle grande prêtresse de l’Éducation nationale. Devra-t-on recruter une agitée lançant chaque matin une idée retombant le soir ou une personnalité dont le calme contagieux favorisera le roupillon des décrocheurs ayant décroché? À moins qu’on ne préfère installer dans le grand bureau de la rue de Grenelle un archétype de l’élève moyen, c’est-à-dire n’ayant su lire qu’à
ans, bachelier à , chômeur à .