La Renault Clio garde la ligne
Après quatre ans de bons et loyaux services, la Renault Clio est repassée au garage pour quelques corrections. Peu de modifications sont visibles à l’extérieur. Les feux de jour, situés au bas de la calandre sur le modèle d’origine, sont désormais intégrés à des optiques redessinées. Elles en profitent pour s’afficher en leds et en forme de C. À l’arrière aussi, les feux sont modifiés. Mais le plus spectaculaire est à l’intérieur : adieu les plastiques durs, place à une matière grainée et légèrementmoussée. Le volant est lui aussi gainé d’un plastique moins clinquant et plus agrippant. On retrouve, par ailleurs, la belle habitabilité et le coffre de 300 litres, référence de la catégorie. Elle n’a pas abandonné non plus son agilité qui, si elle est légèrement en deçà de son ennemie la 208, reste largement supérieure à nombre de concurrentes étrangères. Sous le capot, Renault accorde à la Clio une version de 110 ch du bloc diesel 1.5 dCi. Avec un couple généreux de 265 Nm et une boîte manuelle à six rapports parfaitement étagée, cette mécanique donne le sourire au conducteur qui s’amuse à mener cet équipage en dépassant rarement les 5 l/100 km. Quant à ceux qui préfèrent l’essence et qui étaient rebutés par la boîte automatique jusqu’ici obligatoirement associée au moteur TCe 120 ch, ils seront désormais comblés par l’arrivée d’une boîte classique, à 6 rapports elle aussi. Avec le nouveau bloc diesel, la citadine est désormais disponible avec onze motorisations. De quoi combler toutes les envies et tous les budgets, même si ces derniers sont en hausse de 200 à 300 euros sur certaines versions qui, en lot de consolation, se voient dotés de quelques équipements supplémentaires comme la caméra de recul.