Et si la Principauté payait des tergiversations françaises?
« On fait valoir nos droits d’eau, mais on veut et doit rester neutre » , rappelle Manuel Nardi au sujet du conflit entre le SIECL– que paye la SMEaux – et la Régie Eaux d’Azur. « Onne risque rien de prime abord puisque l’eau coule toujours et on est d’équerre avec notre fournisseur, on paye nos factures. Mais si il y avait une remise en cause des droits du SIECL et que ceux de Monaco sont rattachés à eux? M. Estrosi avait répondu au Ministre d’État que, bien entendu, nos droits étaient garantis. » Il n’empêche que le différend entre les deux entités pourrait avoir des répercussions sur Monacoen cas d’accident sur le réseaude distribution commun.
« Aucun texte défini »
« Si une grosse infrastructure casse ou qu’il y a une grosse insuffisance et des canalisations à renouveler pour plusieurs millions d’euros, qui paye? La SMEaux peut faire un prêt, via l’État qui peut apporter une participation. Mais à quelle hauteur? » , s’interroge Manuel Nardi. « Côté Est, plus ça casse près de Monaco, plus le pourcentage d’intervention de Monaco est important. C’est normal et il y a des tronçons définis avec des taux de et %. Mais côté ouest, c’est le flou total, aucun texte n’a été accepté par tout le monde concernant la fourniture d’eau… » Concrètement, si une canalisation majeure « pétait » demain, la facture des réparations serait bien compliquée à édicter. Et le temps de réparation?