J. Bianchi : « Un programme à construire ensemble »
Semeurs d’idées, guetteurs d’avenir et trouveurs de solutions » : voilà comment leprésident sortant de la chambre de commerce veut inscrire l’équipe qu’il emmène dans son sillage, pour une nouvelle mandature à la tête de la CCI du Var. À la tête d’une liste d’union portée par 19 syndicats professionnels, Jacques Bianchi veut mettre toute son énergie pour inviter les ressortissants de l’organisme consulaire à prendre part au scrutin.
Quel est le taux de participation à atteindre pour être réellement représentatif? J’aimerais que nous dépassions les %. Les gens votent peu car ils savent que, quoi qu’il se passe, les bénévoles inscrits sur la liste ainsi que les salariés de la chambre, les défendront en cas de problème. Ils ont la volonté de faire briller le département, de participer au développement de l’économie départementale.
Quels sont les axes de développement de la politique que vous voulez soutenir? Le programme de lamandature, on le fera en fonction des événements en gardant à l’esprit les critères sur lesquels nous fondons notre action: proximité, partenariat, innovation et attractivité. Je demanderai la participation de tous pour faire émerger des idées nouvelles afin de répondre aux sollicitations de nos ressortissants.
Ce serait donc une mandature inscrite dans la continuité? Tout à fait. Notre bilan est bon. Et les gens sont conscients que notre objectif est de participer au développement de l’attractivité économique du département. Cependant, si nous avons renouvelé la liste à %, c’est aussi pour bénéficier d’idées nouvelles à apporter aux gens, pour permettre à l’économie du département de se développer et dans le même temps, de pérenniser l’emploi.
Quelle est la place des femmes sur votre liste et, par extension, dans le projet que vous portez? Elles représentent % des membres de notre liste. C’est en pourcentage bien plus que le nombre de femmes chefs d’entreprise dans le département. C’est aussi notre volonté.
En matière de proximité, quelles actions mener pour faire face aux difficultés des commerces de centre-ville? On travaille avec lemonde politique. Nous avons établi déjà des conventions avec des communes et des communautés de communes, afin de mener une réflexion partagée sur la question. On est inquiet de voir les villages ou les villes perdre leur attractivité commerciale. L’ecommerce bouleverse aussi le sujet… Enfin, au- delà de l’action corrective qui n’est pas toujours de notre ressort, nous avons à être le témoin des difficultés des commerçants.
Le mandat qui s’achève a été marqué par la perte de gestion de l’aéroport. Cela a-t-il des conséquences sur les actions que vous pouvez mener pour le développement du département? On a laissé la situation propre, sans dette, avec un potentiel de développement que Vinci sera en mesure demener. Notre soutien à l’aéroport doit être intact. Mais nous sommes là pour gérer au mieux possible les intérêts du département enmatière de développement économique. La perte de l’aéroport – comme le port de Porquerolles, que j’ai choisi – sont des choix de gestion bien mesurés qui vont dans le bon sens. Dans l’intérêt de chacun et surtout, dans l’intérêt du département.