Candidat à la présidence de la région
Le résultat des votes à la chambre des métiers et de l’artisanat est tombé. La liste de l’UPA (Union professionnelle artisanale) menée par Jean-Pierre Galvez, président sortant, l’a emporté devant celle de Artisans notre avenir (ADNA).
Vous êtes satisfait des résultats ? Oui, satisfait de la campagne qui a été menée et des résultats obtenus. Si mes colistiers m’expriment leur confiance lors de l’assemblée générale, comme ils l’ont exprimée en me nommant chef de file, je serai candidat à la présidence de la chambre des métiers et de l’artisanat territoriale et régionale (l’assemblée constitutive de la délégation territoriale se tiendra le novembre et celle de la CMAR Paca le décembre, ndlr).
Quels seront vos axes de développement ? Il y en a quatre : économique, formation, proximité et solidarité. L’objectif étant de mettre la chambre demétiers au coeur du dispositif économique du territoire et au service de l’artisanat, de multiplier les actions de proximité pour être au plus près des artisans et faire découvrir une offre de services plus proche de l’artisanat que je suis en train de mettre enoeuvre avec l’équipe qui m’entoure. Au niveaude la formation, il faut accentuer et mettre en oeuvre des actions de formation continue mais aussi de formation initiale, en relation avec le dispositif de formation du réseau des chambres de métiers et en collaboration avec les CFAde la région. Quant à la proximité, nous allons continuer les actions que nous avons menées depuis cinq ans en faveur du territoire et en partenariat avec l’ensemble des acteurs économiques du territoire. Parmi nos projets, la création d’une pépinière de métiers d’art en collaboration avec la Métropole Nice Côte d’Azur que j’espère pouvoir mettre enoeuvre durant cettemandature. Enfin, la solidarité. Au vu des événements qui se sont déroulés récemment sur notre territoire, à la fois les attentats et les intempéries, je souhaiterais mettre sur pied un fonds de première nécessité qui compléterait les actions nationales de notre réseau. Je pense aussi à des actions sociales pour les artisans qui bénéficient d’une retraite minimum.
Quel bilan dressez-vous de votremandature ? Je suis de ceux qui pensent qu’on ne fait jamais assez. Nous avons marqué des points et mené un grand nombre d’actions avec l’ensemble de nos partenaires qu’ils soient institutionnels, collectivités territoriales, communautés de communes ou chambres consulaires... Pour autant, il faut continuer car les artisans ignorent souvent tout ce que notre compagnie consulaire peut leur proposer. Undes grands défis sera d’aller sur le terrain, au plus près des entreprises. Les artisans sont trop occupés et considèrent la chambre des métiers comme une chambre d’enregistrement. Alors que l’on peut réaliser des diagnostics pour permettre au chef d’entreprise de se positionner sur un nouveaumarché. Il y a de nombreux enjeux comme la transition énergétique, le développement durable, le numérique... Il faut que l’artisanat soit au coeur de ces révolutions. Le bilan, c’est qu’il ne faut jamais arrêter, ne jamais se satisfaire de ce que l’on a fait. Se dire que l’on peut fairemieux, c’est mon état d’esprit et celui de l’équipe qui m’entoure. K.W.