Un speed-dating pour faire dubusiness
Une femme à chaque table, des hommes qui passent de table en table. Ces célibataires ont quelques minutes pour faire connaissance, se trouver des atomes crochus et éventuellement se revoir, si affinités. C’est leprincipe du speed-dating. Hier, une salle du Baku Business Center a été aménagée de la sorte. Suivant unerègle du jeu étrangement semblable, les 32 dirigeants monégasques étaient assis à une table, derrière un petit écriteauindiquant lenomde leur entreprise. Et pendant près de deuxheures, des responsables d’entreprises azéries, après avoir ciblé les boîtes monégasques évoluant dans leur secteur d’activité, se sont assis en face d’eux et une discussion de dix à quinze minutes s’est engagée. Jusqu’au « client » suivant. Certains ont ainsi enchaîné jusqu’à dix tête-à-tête. « L’intérêt est d’élargir mon cercle de clients, résumeMario Pagano, le vice-président de BSI, banquesuisse qui fait désormais partie du groupe EFG International. J’ai rencontré des banquiers qui souhaitent proposer à leurs clients une diversification géographique de leurs avoirs, en toute légalité. Ces rencontres sont une première approche. Il faudra que je revienne plusieurs fois chez eux pour que cela se concrétise. » Dans un tout autre registre, Aubéry Audion, qui représente la marque de montres de luxe Richard Mille, est venu par curiosité. « J’ai des clients azéris, j’avais envie de voir comment fonctionne le pays. Et puis, si le marché est porteur, pourquoi ne pas ouvrir une franchise ici? » Ce speed-dating n’avait pas pour but de trouver l’âme soeur. Mais éventuellement un partenaire offrant la promesse d’échanges… commerciaux.