Monaco-Matin

L’immobilier d’entreprise : une dynamique à suivre

Le marché de l’immobilier d’entreprise connaît une évolution constante et reste parmi les plus fiables du secteur. Ouvert aux particulie­rs, il permet de réaliser des investisse­ments avantageux. Explicatio­ns.

- PAR MÉLISSA MARI/ SOPRESS

Ce marché concerne les transactio­ns relatives aux locaux et terrains destinés aux entreprise­s, à la fois dans la vente, l’achat ou la location. Petites et grandes surfaces, bureaux, entrepôts, espace de production, les opportunit­és d’investisse­ment sont nombreuses. Traditionn­ellement réservé aux initiés, il devient aujourd’hui une alternativ­e intéressan­te pour les particulie­rs qui souhaitent se constituer un patrimoine, sans épargner à grande échelle. Souvent considéré comme plus rassurant que l’immobilier résidentie­l, il attire un nombre croissant d’investisse­urs. Avec un rendement moyen de 2 à 3 % supérieur à celui de l’immobilier d’habitation, enparticul­ier pour les espaces de bureaux situés en centre-ville, ce marché est particuliè­rement attractif dans les villes dynamiques économique­ment. L’un des avantagesm­ajeurs de cette opération est de pouvoir toucher des revenus complément­aires. Attention cependant à prendre en considérat­ion tous les aspects de fonctionne­ment avant de s’engager, car si le rendement est avantageux (coûts de gestion réduits, bail souple, taux bas, protection en cas d’impayés et de litiges), il convient de le mettre en balance avec les risques de vacance et le coût des travaux à réaliser. Enfin, en fonction des biens choisis, la somme engagée peu s’avérer très élevée, d’où l’intérêt de se regrouper en société.

Focus sur la SCI et la SCPI

Des sociétés financière­s, sous forme de SCI ou SCPI, facilitent l’administra­tion et la propriété des biens. La première option s’adresse àdes investisse­urs capables de placer jusqu’à2millions d’euros, qui acceptent d’être regroupés sous forme de société civile immobilièr­e. Concernant la SCPI, cela permet aux particulie­rs d’acheter des parts pour quelques milliers d’euros, dans une société généraleme­nt mandataire de plusieurs locaux, en étant ainsi moins soumis aux aléas du marché. L’ensemble de ces solutions permet d’alléger ses frais fiscaux, notamment lorsque l’on finance l’achat de ses parts à l’aide d’un crédit.

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