Ces patrons n’ont pas
En l’espace de deux jours, les 35 dirigeants monégasques en mission économique à Bakou ont noué de précieux contacts. Certains devraient d’ailleurs déboucher très vite. Sur du concret
Sans lui, la mission économique menée lundi et mardi dans la capitale d’Azerbaïdjan par leMonaco Economic Board n’aurait pas eu la même saveur, le même impact pour les 35 dirigeantsmonégasquesqui composaient la délégation. Lui, c’est un jeune homme d’origine iranienne, de nationalité autrichienne, résident en Principauté, où il dirige un « Familly office », ces structures qui gèrent le patrimoine et la vie quotidienne de familles fortunées. Lui, c’est un homme d’affairesmarié à une Azerbaïdjanaise, qui a convolé en justes noces à Bakou l’an dernier, dont le beau-père se trouve être l’actuel ministre de la Culture et du Tourisme, Garayev Aboulfas Mursal. Lui, c’est Shahriar Maleki. Un garçon très sympathique au carnet d’adresses à Bakou long comme le bras. Le MEB s’est largement appuyé sur lui pour monter cette mission dans la capitale d’Azerbaïdjan. « C’est lui qui nous a mis en relation avec Azpromo, l’organisme de promotion des entreprises du pays à l’international, explique Michel Dotta, le président du MEB. C’est lui qui a facilité les prises de rendez-vous pour les entreprises monégasques. » Ce qui n’était pas unemince affaire. « Avec Azpromo, nous avons travaillé pendant trois mois pour trouver les entreprises de Bakou dont l’activité et le profil pouvaient être intéressants pour les dirigeants de Monaco, résume Shahriar Maleki. Nous avons invité cent entreprises. » Les trois quarts étaient représentées lors de la premièrematinée de travail au Baku Business Center ( notre édition de mardi). Des rendez-vous avec les autres ont été calés durant les deux jours de la mission. « Les officiels ne suffisent plus pour mener à bien une mission économique » , ajoute Michel Dotta. En somme, ces deux jours à Bakou n’auraient jamais été aussi profitables pour les dirigeants monégasques sans Shahriar Maleki. Qui a joué ce rôle de relais bénévolement. « C’était comme un hobby. Vous savez, je vis à Monaco et l’Azerbaïdjan est mon deuxième pays. C’était un plaisir. » Un plaisir éminemment partagé par les 35 dirigeants de la délégation. En voici quelques preuves.