Primairede ladroiteet ducentre : Copé balaie les sondagesàDraguignan
Hier soir à Draguignan, deux députés varois Olivier Audibert-Troin et Josette Pons ainsi que 200 personnes ont accueilli le candidat à la primaire de la droite et du centre des 20 et 27 novembre Jean-François Copé. Une réunion publique au contexte particulier, quelques heures après l’élection de Donald Trump qui, selon Olivier Audibert-Troin, a stigmatisé « l’échec des politiques classiques, le regain du populisme et des majorités silencieuses que le FN tente déjà de récupérer. On entend dire qu’il faut changer l’establishment, mais si tout simplement, on restait fidèle à ses convictions et à ses amis? Notre engagement auprès de Jean-François Copé, c’est celui du coeur et de la raison ». Sa directrice de campagne, Michèle Tabarot, dressait le portrait d’un homme « de force, de courage et de constance. Le 20 novembre, montrons aux instituts de sondage qu’une fois de plus, ils se sont trompés. » À dix jours de la primaire, le maire de Meaux figure, en effet, dans le peloton de queue des sept candidats.
« Réarmer la France » par ordonnances
Mais pas de quoi inquiéter celui qui décrit les sondages comme une « perversion de notre démocratie. Avant Trump, il y a déjà eu le Brexit et un an plus tôt, l’élection de Cameron. » Lui préfère réaffirmer sa conviction dans une « droite décomplexée, qui ne tremble pas quand il faut décider, après des années de reculades qui ne datent pas de 2012… » Et de répéter sa volonté d’une « vision et d’une méthode pour la France où, au XXIe siècle, il faut 18 secondes pour envoyer un tweet et 18 mois pour faire une loi! D’où l’idée de gouverner par ordonnances, dans les deux mois après l’élection présidentielle, pour réarmer la France avec les quinze mesures que j’ai annoncées dans trois domaines prioritaires : sécuritaire, économique et patriotique. » À l’heure des questions-réponses, le candidat LR a notamment été questionné par une délégation des Jeunes agriculteurs du Var conduite par leur président Gérald Fabre. Quid de la future ligne à grande vitesse qui va amputer l’agriculture varoise? Réponse peu tranchée de Jean-François Copé : « Il est capital de préserver l’activité agricole et de faire les choses en pleine concertation. »