Entrée ouest de Monaco : % du trafic captépar le tunnel Albert II lematin
Ouvert le 18 juillet dernier, le tunnel Albert II a permis de soulager le trafic sur l’axe reliant le Jardin exotique au boulevard Rainier-III. Assez logique, somme toute, quand on sait queson entrée est située sur le boulevarddu Jardin-Exotiqueet sa sortie sur le boulevard Charles-III. Pour connaître précisément les impacts du tunnel sur la circulation aux heures de pointe, la Direction de la Prospective, de l’Urbanisme et de la Mobilité (DPUM) a fait réaliser une étude par un bureau spécialisé. Elleyaassocié les données du Centre intégré de gestion de la mobilité (CIGM), dépendant de la Direction de l’Aménagement urbain. « Pour évaluer la nouvelle répartition des flux de trafic, des enquêtes ont été menées spécifiquement pendant le mois de septembre, en période scolaire, avec le retour des actifs, soit une période particulièrement chargée pour la circulation » , souligne Séverine Canis-Froidefond, directeur de la DPUM. Les résultatsmontrent qu’à l’heure de pointe du matin, le tunnel Albert II capteenviron680 véhicules par heure, ce qui représente 58 % du trafic en entrée ouest de la Principauté. Le trafic sur le boulevard du Jardin-Exotique a donc baissé de manière significative (500 véhicules par heure), représentant 42% du trafic total. Au débouché du tunnel Albert II, 13% des véhicules se dirigent vers Cap-d’Ail, 49 % vers Fontvieille via la liaison Marquet et 38 % vers les giratoires Canton. Le soir, toujours aux heures de pointe, le tunnel Albert II capte 310 véhicules par heure, soit 43 % du trafic en entrée ouest de la Principauté. Curieusement, l’itinéraire du boulevard du Jardin-Exotique (410 véhicules par heure, soit 57 % du trafic total) est préféré au tunnel. On peut en déduireque les actifs privilégient le tunnel davantage que les visiteurs du soir. Marie-Pierre Gramaglia, conseiller de gouvernement - ministre de l’Équipement, de l’Environnement et de l’Urbanisme ravie des résultats de l’enquête, estime qu’ils « montrent que le tunnel Albert II répond pleinement aux objectifs qui avaient été fixés » . Reste l’épineux problème de l’accès à l’entrée du tunnel, en amont. « Nous travaillons étroitement avec les collectivités françaises pour créer les conditions qui doivent permettre de l’améliorer » , souligne Marie-Pierre Gramaglia.