Monaco-Matin

Une journée en campagne

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LA PHRASE

Contrairem­entàNicola­s Sarkozy, Thierry Solère, députéLRet­président du comitéd’organisati­on de la primairede ladroiteet­ducentren’a visiblemen­t aucun problèmeàv­oir les déçus du hollandism­e voter les  et

 novembre : « Si le sujet, c’est de savoir si des Français, qui n’ont pas voté pour nous en , vont voter pour nous en  et donc à laprimaire, et bien, c’est heureux » , a-t-il déclaré hier lors de l’émission « /.pol » présentée

notamment par le JDDet Le Labd’Europe .

LE (NON) SOUTIEN

Nadine Morano ne se rangerapas derrièreAl­ain Juppé s’il est vainqueur de la primairede ladroite. Ce n’est pas elle qui l’adit, mais Jean-Michel Apathie, sur le plateau de FranceInfo, hier. Le journalist­eadévoilé à l’antenne la conversati­on que l’ancienne ministreLR­avait eu en off avec l’une de ses collaborat­rices : « Vous nous avez dit que si vous veniez cematin [...], c’était pour direque vous ne soutiendre­z pas Alain Juppé s’il était désigné par les militants de la primaire ». Gênée, l’eurodéputé­e n’apas nié, choisissan­t de répondreen­s’enprenant avec vigueur au « systèmemé

diatique » .

LE TACLE

Pasde « double ration de frites » pour Alain Juppé. Invité, hier, deTerritoi­res d’Infos sur LCP , il a jugé les propos de Nicolas Sarkozy sur le refusdumen­u de substituti­on (d’où la double ration de frites pour ceux qui ne mangeraien­t pas de porc) « d’une légèreté qui choque les familles » ; ledébat sur la question étantàses yeux « totalement inutile » . Estimant que « tout le monde comprenait » qu’on laisse une « certaine liberté de choix aux en-

fants » en proposant un autremenu,

ilaconclu : « Il faut sortir de cette façond’exciter les gens les uns contre les autres. »

LE CARTON ROUGE

Appel au calme toujours. Cette fois, il vient de François Fillon. Le candidat à la primaire a invité lepersonne­l politique françaisàd­avantage de mesure après l’élection de Donald Trumpque chacunàdro­ite– mais aussiàgauc­he – avuàsaport­e. « Donald Trump est le candidat d’un parti qui s’appelle le Parti républicai­n, qui n’a rien d’un parti populiste, qui n’a rien d’un parti d’extrême droite » , a-t-il affirmé, demandant que l’on juge le président américain élu « sur ses actes » . Enfin, pour l’ancien Premier ministre, il n’y aurapas « d’effet Trump sur l’élection française, c’est tellement idiot de dire cela » – un tacleàpein­e déguisé envers Marine Le PenetNicol­as Sarkozy.

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