TeslaModel X : l’essai au quatidien
Deuxième modèle du constructeur américain, le Model X est aussi le plus polyvalent : conçu pour sept adultes, ce grand monospace donne envie de prolonger le voyage… avec quelques étapes de recharge.
Son look
Avec plus de cinqmètresde long et près de 2,30mètres de large, le Model X est un géant de la route. Avec son museau fin quasiment dénué de calandre, son immense pare-brise panoramique et ses proportions inhabituelles, il parvient pourtant à un remarquable aérodynamisme (Cx de 0,24). L’effet de surprise se poursuit quand on ouvre ses portes via la télécommande. Celles des places avant se manoeuvrent électriquement, des capteurs se chargeant d’en calibrer l’angle d’ouvertureen fonction de l’environnement. Quant à celles donnant accès aux places arrière, elles contribuent à la personnalité de ce modèle avec leur ouverture verticale et leur articulation façon « ailes de faucon ». Là aussi, la cinématique très sophistiquée tient compte de l’environnement.
À bord
Toutes portes ouvertes, on découvrealors l’habitacle futuriste, et tout particulièrement la planche de bord, inondée de lumière via le parebrise panoramiqueXXL, aumilieu de laquelle trône l’immense écran tactile déjà vu dans la Model S. Les habitués de cette dernière remarqueront aussi une qualité de finition en progrès. LeModelXpropose de cinqàseptvraissièges indépendants. Ceux du dernier rang, dont l’accès est facilité par les portes « Falcon », sont adaptés à des adultes jusqu’à1,75m, tous les passagers bénéficiant de conduits d’aération et de haut-parleurs qui distillent le son exceptionnel de l’installation audio très haute fidélité. En outre, même à sept personnes à bord, il resteunvrai coffre à l’arrière, en complément de celui situésous le capot avant.
Au volant
Une fois acclimaté auxmenus de l’interface via l’écran central, onmet le contact sans qu’aucun son ne soit émis. Les 2,5 tonnesduModelXsemeuvent dans le plus parfait silence, obligeantàune vigilance accrue en ville visàvis des piétons. Une vigilance que le conducteur doit aussi exercer en regard de l’imposant gabarit car, même si l’engin est bardé de caméras, la garde au sol n’est pas généreuse (aérodynamisme oblige) et les jantes de 22 pouces sont très exposées… Vite, un peu d’autoroute pour tester les capacitésd’accélération ! Elles se révèlent d’autant plus sidérantes qu’on est, làencore, collé au siège dans le plus parfait silence. Autre motif de stupéfaction : la maîtrise de l’autopilot qui, alors même que cette version n’était pasencoreéquipée du nouveau hardware de conduite autonome, s’est montré particulièrement abouti pour gérer la distance avec les autres véhicules, le maintien dans la file et le changement de direction. Bien sûr, pour éviter les mésaventuresmédiatisées ces derniers mois, encore faut-il ne se servir de ces assistances quecommeaides à laconduite. Pour l’instant du moins… Quant au superchargeur, nous avons eu l’occasion de
Côté finances
Après un parcourseffectué sans ménager notremonture, l’ordinateur annonce une autonomiemoyenne de 200 kilomètres. Pour l’augmenter, nous décidons de tester le nouveau superchargeur Tesla deMougins, grâce auquel on peut récupérer80% de la capacité totaledes batteries en 40 minutes seulement. La recharge est fournie gratuitement. Une générosité dont Tesla fait moins preuve avec les options, très chères : versions 6 ou 7 places (3 300 ou 4 400 euros), audio très haute fidélité (2 800 euros), pilotage automatique (3 300 euros), etc. En outre, dès janvier 2017, le bonus de 6 300 euros ne sera plus accessible.